En 2022 le Cameroun totalise 349 722 PME ce qui représente 99% du stock national d’entreprises. En soutien à l’économie nationale, le gouvernement compte sur la production locale des biens et de leur consommation pour atteindre un taux de commande publique de 60% avant 2030. Cette démarche va favoriser la création de nouvelles unités de production.
En 2024, le Cameroun compte sur la production locale des biens et de leur consommation pour atteindre un taux de commande publique de 60% avant 2030. Décidé à prioriser l’import-substitution dans la contribution des PME à l’économie nationale, Achille Bassilekin III, ministre en charge des PME, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, consacre son action au développement des chaînes de valeurs et à la structuration d’unités industrielles.
il s’agit en fait de dynamiser le nombre d’unités de productions industrielles pour donner un contenu à la vision du chef de l’Etat qui est celle de voir le Cameroun monter en puissance dans la mise en oeuvre d’import substitution
Achille Bassilekin III, Ministre des PME, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Cameroun
En 2022, les unités industrielles ont atteint un effectif de 349 722 sur le territoire camerounais, l’équivalent de 99% du tissu économique national, selon l’annuaire statistique 2023 du ministère chargé des PME. Conscient de l’importance des PME dans le développement économique, les autorités locales ambitionnent de renforcer la structuration des unités de l’économie sociale.
Les unités de l’économie sociales comme vous le savez ce sont des groupements d’initiatives communes ce sont des coopératives qui participent à la mise à disposition de la matière première qui par la suite est transformée et donc de ce point de vue nous avons arrêté en octobre 2023 lors des journées de l’économie sociale un certains nombres de dispositifs qui vont etre mis en oeuvre tout au long de l’année 2024
Achille Bassilekin III, Ministre des PME, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Cameroun
Le Minpmeesa compte concentrer ses efforts dans trois sous-secteurs : le coton-textile-cuir, le bois et l’agro-industrie. L’objectif est de positionner le plus grand nombre de PME autour des objectifs de développement de ces secteurs, en vue de donner un contenu concret à la politique nationale de l’import-substitution et garantir à terme la prospérité de l’économie nationale.