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Cameroun : la rééducation, un moyen de lutte contre la stigmatisation des personnes autistes

Cameroun : la rééducation, un moyen de lutte contre la stigmatisation des personnes autistes

Les personnes atteintes d’autisme recèlent encore bien des mystères pour la science.C’est le cas au Cameroun ou près de 3000 enfants naissent autistes chaque année d’après le ministère de la Santé publique. Cependant, l’absence de sensibilisation empêche les populations de reconnaître une personne autiste. Pour la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme qui se tient le 2 avril 2023, nous sommes allés à la rencontre de Sophie Mbog, Coordinatrice d’une unité localisée pour l’inclusion scolaire.

Le 2 avril, c’est la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Au Cameroun, près de 3000 enfants naissent autistes chaque année d’après le ministère de la Santé publique. Du fait du faible niveau de sensibilisation, l’autisme reste encore mal connue par les populations. Cependant, il existe des unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS). C’est le cas du groupe scolaire “les Piverts” à Yaoundé, qui abrite en son sein une unité de prise en charge des personnes autistes.

Inclusif ca veut dire que les enfants ont un îlot où ils respirent ils font des apprentissages de manières adaptées dans un lieu qui est calme qui leur ressemble ou on tient compte de leurs particularités qui est l’autisme et quand ils sont déjà assez apte, ils commencent à aller petit à petit à la rencontre de leurs camarades dit neurotypique

Sophie Mbog, Coordinatrice d’une unité localisée pour l’inclusion scolaire

Yvan, Grâce, Nicolas, Mireille sont tous autistes et scolarisés à l’unité localisée pour l’inclusion scolaire (ULIS) les Piverts. Ils bénéficient, comme d’autres, d’un accompagnement spécifique car il existe plusieurs types d’autisme. A l’aide d’encadrant, un programme est établi chaque jour de classe en fonction de leur capacité d’adaptation. Ce qui leur permet de se familiariser rapidement à leur milieu de vie et de s’intégrer socialement.

Les enfant sont dans une école dite normale ils ont une salle qui est à eux mais ils sont à la rencontre perpétuelle et permanente avec leur pair de même âge ils font les récréation ensemble, ils font un certains types d’activités ensemble et ceux qui sont assez aptes vont en classe pour travailler le programme scolaire adapté

Sophie Mbog, Coordinatrice d’une unité localisée pour l’inclusion scolaire

Avec un plaidoyer pour une éducation inclusive, Sophie Mbog s’arrange à associer les personnes dites saines et les personnes autistes pour favoriser le vivre-ensemble.  Malheureusement la tâche reste encore longue au Cameroun, car il n’y a pas  de statistiques à jour sur le nombre de personnes vivant avec l’autisme et même, le Cameroun manquent de spécialistes pour son diagnostic. 

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