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Cameroun : le cacao-café ne représente que 3% du pib national

Cameroun : le cacao-café ne représente que 3% du pib national

En économie, “Approche pratique d’adaptation de la culture du cacaoyer et caféier aux changements climatiques ”, c’est sous ce thème que s’est tenu à Yaoundé au Cameroun du 6 au 8 juin 2023, la conférence scientifique internationale initiée par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC). Le but des échanges entre experts internationaux, chercheurs et producteurs est de trouver des solutions durables face au changement climatique qui affecte la filière Cacao-Café.

Par an, le Cameroun perd 40 à 50% de jeunes plants de cacaoyers en raison des changements climatiques. La production du cacao-café étant l’un des catalyseurs de l’économie du pays, le gouvernement du Cameroun est à pied d’œuvre pour sa longévité. D’où la tenue du 6 au 8 juin 2023 à Yaoundé, d’une conférence scientifique internationale, organisée par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), sur “l’approche pratique d’adaptation de la culture du cacaoyer et caféier aux changements climatiques ”.

Il était important de lancer une réflexion sur ce problème qui est très dangereux pour nos producteurs. Les systèmes de production et la production en elle même ont fortement baissé à cause de ce phénomène mondial qu’est le changement climatique et aujourd’hui ce n’est qu’un début.

Appolinaire Ngwe, Président Conseil interprofessionnel du cacao

Malgré les solutions proposées au cours de la décennie à savoir l’agroforesterie, l’irrigation des plantations de cacaoyers et de caféiers, la mise au point de nouvelles variétés résilientes aux variations climatiques, la problématique des changements climatiques ne trouve pas de solutions appropriées pour les petits producteurs. Au terme de trois jours d’échanges, experts internationaux, chercheurs et producteurs s’accordent sur l’approche phénologique de la culture.

Ce regroupement permet de trouver une solution inclusive, endogène et durable à ce phénomène de manière non seulement à préserver la production mais surtout, augmenter cette production, créer des richesses, et permettre aux producteurs d’être indépendant des changements climatiques.

Gabriel Mbairobé, Ministre de l’Agriculture et du Développement rural


Selon les données de l’Office camerounais du cacao et du café (ONCC), la filière représente 3% du PIB national.Classé 3ème producteur africain de cacao  en 2022 derrière la Côte d’ivoire et le Ghana, le Cameroun à travers  les régions du Sud-Ouest, Centre et Est, bénéficie de terres propices à la viabilité de la culture et qui pourraient booster la production . Pour rappel, au cours de la campagne caféière 2021-2022, le Cameroun a enregistré une production totale de 38 047 tonnes, dont 6 386 tonnes d’arabica et 31 661 tonnes de robusta.

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