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Cameroun : le ministre Jules Doret NDONGO s’engage une réduction de 30% des gaz à effet de serre d’ici 2030

Cameroun : Les secteurs forêt et faune contribuent à 4% du PIB hors-pétrole

Le Cameroun possède une riche biodiversité, abritant 92% des écosystèmes africains et hébergeant un grand nombre d’espèces animales et végétales. Cependant, cette biodiversité est fragile, avec un pourcentage élevé d’espèces menacées. Le gouvernement camerounais s’efforce de mettre en place une gestion durable des forêts, de la faune et de la flore pour préserver cet environnement précieux. Le Cameroun s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 35 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et à promouvoir le développement durable à travers des initiatives telles que l’agriculture durable, l’énergie propre et l’écotourisme.

La forêt équatoriale couvre près de 45% de la superficie du Cameroun, soit 22 millions d’hectares. Le pays, communément appelé l”Afrique en miniature”  renferme 92% des écosystèmes africains. Quatrième diversité biologique d’Afrique, le Cameroun abrite 335 espèces de mammifères, 913 espèces d’oiseaux et 542 espèces de poissons. Un riche patrimoine pourtant fragile, avec 10% d’espèces florales et environ 815 espèces fauniques menacées d’extinction. Face à la dégradation des écosystèmes, le gouvernement camerounais s’emploie à la gestion durable des forêts, de la faune et la flore nationale.

“Pour nous, durable signifie veiller à ce que les générations futures puissent aussi bénéficier de ces ressources. La forêt c’est la fonction économique. C’est la fonction sociale. C’est la fonction environnementale”.

Jules Doret NDONGO, Ministre de la Forêt et de la Faune, Cameroun

Au Cameroun, les changements climatiques affectent 70% de la population, principalement dans les régions côtières, dans le Septentrion et dans la région de l’Ouest. Le pays a identifié l’augmentation du puits de carbone, la limitation de la déforestation et la dégradation des terres comme piliers du développement durable. Le Cameroun s’est engagé à réduire de 35 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 en se concentrant sur l’agriculture, l’énergie, la foresterie ou encore l’écotourisme.

“En 2024, nous avons l’ambition de respecter les programmes. Il faut veiller au reboisement. Il faut en même temps veiller à la protection de la faune et de son habitat, veiller à la reproduction de telle sorte que les animaux de la classe A dont l’abattage est strictement interdit, puissent continuer à évoluer. C’est cela notre travail”.

Jules Doret NDONGO, Ministre de la Forêt et de la Faune, Cameroun

La forêt équatoriale fournit des biens essentiels tels que la nourriture, les médicaments, le combustible, et des matériaux de construction à la population rurale du Cameroun. La contribution du secteur forêt faune est de 4% du PIB hors pétrole du Cameroun. La valeur brute des bénéfices économiques de ce secteur est estimée à près de 150 milliards de F.CFA par an.

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