Il est plus que jamais urgent d’agir pour notre planète qui est devenue notre maison commune, selon Azali Assoumani, Président des Comores. Le président en exercice de l’Union africaine estime que le temps n’est plus aux discours mais aux actes concrets en vue de la mobilisation des financements nécessaires à la sauvegarde de la planète.Comores : le président Assoumani réclame des actes concrets pour sauver la planète
Les changements climatiques aux Comores, archipel situé dans le sud-ouest de l’océan Indien, se manifestent par des phénomènes cycloniques de plus en plus importants, selon des études scientifiques consacrées à la région. Les conséquences de ces cyclones sont souvent importantes pour l’économie et les populations. En avril 2019 par exemple, le passage du cyclone Kenneth avait détruit 60% des cultures vivrières et plus de 30% de cultures de rentes dans cet archipel dont l’agriculture assure pourtant 90% des revenus d’exportation et emploie 57% de la population active. Les effets dévastateurs du changement climatique sur les pays, leurs habitants, leurs écosystèmes et leurs économies, ne sont plus à démontrer, affirme Azali Assoumani, président de l’Union des Comores et président en exercice de l’Union africaine. Pour le dirigeant, il est important et urgent de développer une stratégie commune pour des projets liés au climat, avec un programme de travail et un portefeuille de projets d’investissement pour anticiper et préparer les demandes de financement auprès des mécanismes existants.
“Je viens d’un pays qui s’appelle l’Union des Comores, un pays insulaire vis à vis de ses voisins, mais insulaire entre ses quatre îles. Donc vous imaginez que nous sommes très exposés aux changements climatiques”
Azali ASSOUMANI, Président de la République, Union des Comores
Le Président de l’Union africaine salue par ailleurs toutes celles et tous ceux qui travaillent avec diligence à la réalisation de cet objectif commun qu’est la préservation des ressources naturelles de la planète. Selon le chef d’État comorien, il est donc temps de passer aux actes concrets afin de trouver des solutions de financement des projets.
“On devrait pour finir, surtout développer des mécanismes financiers avec le secteur privé notamment à travers la création des marchés souverains du carbone pour assurer un financement durable des trois bassins en vue d’assurer la préservation durable de notre planète, je vous remercie.”
Azali ASSOUMANI, Président de la République, Union des Comores
A cet égard, une coordination solide et l’engagement des États leaders dans chaque bassin forestier et tropical, sera nécessaire pour parvenir à une coalition durable au service de la lutte contre les changements climatiques et en faveur de la croissance économique.