« Priorité à l’éducation des filles et des femmes : Une stratégie pour un accès accru à un apprentissage inclusif, tout au long de la vie, de qualité et pertinent en Afrique ». Ce thème était au cœur des discussions de la première conférence panafricaine de l’Union africaine sur l’éducation des filles et des femmes (PANCOGEd1). La Commission de l’Union africaine, en collaboration avec d’autres parties prenantes, a adopté 10 recommandations à l’issue de la conférence de quatre jours, qui s’est achevée au siège de l’UA à Addis-Abeba, en Éthiopie, le 5 juillet 2024, afin de garantir l’égalité d’accès à l’éducation en Afrique.
La première conférence panafricaine de l’Union africaine sur l’éducation des filles et des femmes s’est achevée à Addis-Abeba, en Éthiopie, le 5 juillet 2024. À l’issue de la conférence, la Commission de l’Union africaine a adopté 10 recommandations appelant les acteurs de l’éducation et les bailleurs de fonds à s’engager davantage pour améliorer le financement et l’accès à l’éducation des filles et des femmes. Toutefois, ces déclarations ont également pris en compte l’éducation des garçons et des hommes afin de réduire les disparités entre les sexes dans le domaine de l’éducation.
« L’UA CIEFFA a réuni à cette conférence pratiquement toutes les parties prenantes clés travaillant aux intersections de l’égalité des sexes, de l’éducation et de la protection sociale. Ce fut l’occasion de rassembler des voix et des compétences diverses pour réfléchir aux moyens de saisir les opportunités et de relever les défis urgents dans ce domaine essentiel. Cette déclaration ainsi que la campagne EducatesHer reflètent une reconnaissance croissante de l’importance d’augmenter les investissements dans l’accès des filles et des femmes à l’éducation et au développement des compétences à travers l’Afrique ».
Mohammed Belhocine, Commissaire de l’UA pour l’éducation, la science, la technologie et l’innovation – Algérie
Les dirigeants africains, les organisations des Nations unies, les organisations non gouvernementales et les parties prenantes de l’éducation des filles et des femmes ont exprimé leur ferme volonté de garantir une éducation de qualité et équitable aux filles, aux femmes, aux garçons et aux hommes sur l’ensemble du continent africain.
« En tant qu’État membre, nous devons redoubler d’efforts pour soutenir l’éducation des filles en agissant sur les connaissances et les compétences. Soutenons l’éducation des filles aux niveaux primaire, secondaire et même tertiaire, afin que nos filles terminent leurs études avec succès et deviennent des citoyennes très responsables, capables de prendre des décisions très judicieuses”.
Nancy Chaola Mdooko, Vice-ministre de l’Education – Malawi
Dans le cadre de l’Année de l’éducation 2024 de l’Union africaine, le commissaire de l’Union africaine pour l’éducation, la science, la technologie et l’innovation, Mohamed Belhocine, a exhorté tous les acteurs de l’éducation, les institutions et les sociétés civiles concernées à adopter les stratégies et les politiques de l’UA pour améliorer l’éducation sur le continent afin de réaliser le développement inclusif, infrastructurel, économique et social de l’Afrique.