L’attiéké, symbole de l’identité et de la tradition ivoirienne, a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO le 4 décembre 2024, rendant hommage à l’héritage culinaire de la Côte d’Ivoire. Cette distinction met en lumière le travail constant des communautés et des autorités pour préserver cette tradition. Avec une production annuelle de 450 000 tonnes et un chiffre d’affaires de 70 milliards de francs CFA, l’attiéké incarne une fierté nationale, célébrant à la fois l’héritage culinaire et l’unité du peuple ivoirien.
Le 4 décembre 2024, l’attiéké, l’un des symboles de la gastronomie ivoirienne, a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Cette reconnaissance a été officialisée lors de la 19e session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, tenue au Paraguay.
L’inscription de cette pratique culturelle ancestrale témoigne de l’engagement des communautés pour sa préservation, tout en envoyant un message puissant en faveur du renforcement de leur résilience et de la protection de leur patrimoine culturel.
RAMATA LY-BAKAYOKO, Délégué permanente de la Côte d’Ivoire auprès de l’UNESCO
L’attiéké, semoule de manioc emblématique de la Côte d’Ivoire, est un pilier de l’alimentation en Afrique de l’Ouest. Selon les autorités, sa production annuelle atteint 450 000 tonnes, générant un chiffre d’affaires de 70 milliards de francs CFA en 2023. Son inscription au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO récompense les efforts des communautés et des autorités pour préserver ce savoir-faire ancestral. Pour les Ivoiriens, cette reconnaissance mondiale est une grande fierté et un hommage à leur héritage culinaire.
Je suis vraiment heureux et fier de l’attiéké. L’attiéké se déguste également en accompagnement du foutou, avec de la banane et une délicieuse sauce Gouagouassou.
DORGELES PIERRE , Travailleur
L’attiéké nourrit le corps et favorise un développement rapide des enfants. Il est fabriqué à partir de manioc : on en extrait l’amidon, puis on le sèche, on le plie et le prépare. Ainsi, il devient cet aliment emblématique qu’est l’attiéké.
YVES EDITH , Commerçante
L’inscription de l’attiéké au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO renforce sa reconnaissance mondiale et soutient l’économie des producteurs ivoiriens. Cette distinction valorise le patrimoine culinaire ivoirien et stimule son rayonnement international.