L’est de la République Démocratique du Congo (RDC) est en proie à une importante crise humanitaire, exacerbée par les actions des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda voisin. Les conflits ont entraîné environ 7,8 millions de personnes déplacées et coûté la vie à plus de 7000 victimes civiles depuis janvier 2025, ainsi qu’une grave pénurie de services de base comme l’accès à la santé, à l’éducation et à l’eau potable.
La République Démocratique du Congo fait face à une crise humanitaire sans précédent, particulièrement dans la région de l’Est, causée par les actions des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Selon un bilan de l’ONU et du gouvernement publié le 27 février 2025, environ 7,8 millions de personnes sont déplacées internes en RDC à cause des conflits dans l’est du pays, faisant de cette crise l’une des plus graves au monde. Début 2025, les combats ont atteint un niveau de violence inégalé depuis des décennies, exacerbant une situation humanitaire déjà catastrophique.
On parle d’exactions, on parle de violence sur des femmes, des filles, sur des jeunes qui sont agressés, qui sont même tués. On a aujourd’hui Sur base des données du ministère de la santé, plus de 7000 morts enregistrés.
Judith Suminwa Tuluka, Première ministre – RD Congo
Le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) a coûté la vie à plus de 7000 personnes à ce jour, pour une part importante des civils, a déclaré le 24 février 2025 la Première ministre congolaise, Judith Suminwa Tuluka. Le chef du gouvernement a souligné que le seul bilan des crimes du M23 à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, s’élève à plus de 3 000 personnes, dont de nombreux civils.
Il faut vraiment qu’on arrête déjà qu’il y ait la cessation du feu. Qui est comment on l’a dit au niveau des différentes résolutions qui ont eu lieu, notamment celle du conseil de sécurité. Et aussi d’ailleurs au niveau de Addis-Abeba, le retrait des troupes Rwandaises. Nous en tant que RDC on reste engagé dans un dialogue, dans un processus de paix à travers, notamment le processus de Luanda nous acceptons que nous devons faire notre part pour la neutralisation du FDLR mais il faut absolument que les troupes rwandaises sortent de notre territoire.
Judith Suminwa Tuluka, Première ministre – RD Congo
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) appelle à une action immédiate et soutenue pour répondre à la grave crise humanitaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) alors que la situation continue de se détériorer avec l’avancée du M23. Les personnes déplacées par la violence subissent gravement ce qui constitue l’une des crises les plus négligées au monde. Le 27 février 2025, le gouvernement congolais et la communauté internationale ont lancé le Plan de réponse aux besoins humanitaires pour 2025 afin de mobiliser 2,54 milliards de dollars pour venir en aide à 11 millions de personnes, dont 7,8 millions de déplacés internes.
Au regard des massacres et des exécutions sommaires, qui continuent de perpétrer sur notre sol, nous en appelant à des sanctions dissuasive pour permettre de restaurer l’ordre et la sécurité et protéger ainsi des milliers de Congolais, vivant à Goma, Bukavu Et dans d’autres localité sous occupation.
Judith Suminwa Tuluka, Première ministre – RD Congo
La République démocratique du Congo (RDC) accuse le Rwanda de soutenir activement le M23 pour accéder aux richesses minières de la région. Ces accusations sont étayées par des rapports d’agences onusiennes, qui pointent un appui militaire rwandais au mouvement rebelle. Pour la RDC, le M23 est un groupe ‘’terroriste’’ et toute forme de négociation, que réclame ce groupe ainsi que le Rwanda, est catégoriquement rejetée.