Avec une croissance de 4,8 % en 2024 et des investissements étrangers atteignant 300 millions USD, le Burundi s’impose comme un acteur clé en Afrique de l’Est. Porté par l’agriculture et des progrès sociaux notables, le pays vise l’industrialisation pour réduire un chômage urbain de 17 % et créer 50 000 emplois d’ici 2025.
Le Burundi, avec une croissance projetée à 4,8 % en 2024, se redéfinit comme un acteur stratégique en Afrique de l’Est. Cette dynamique est portée par des investissements étrangers croissants, atteignant selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, 300 millions USD cette année, notamment dans les infrastructures.
“Le document de la vision Burundi pays émergent 2040, pays développé 2060 et cette vision trace aussi des objectifs à atteindre, des indicateurs, c’est à dire dès maintenant nous savons où nous allons, nous avons des objectifs à atteindre et cela nous sera facile. Il y a un plan stratégique qui s’inspire aussi des plans nationaux de développement, qui commence par son plan qui va jusqu’en 2027 et on va continuer étape par étape. ”
ÉVARISTE NDAYISHIMIYE , Président de la République – Burundi
L’agriculture, représentant 30 % du PIB, demeure le moteur de l’économie. En 2024, les exportations de café et de thé ont généré 190 millions USD, renforçant la balance commerciale. Cependant, les défis liés à la modernisation du secteur freinent une meilleure productivité.
“Le secteur agricole, vous savez, pour moi, chaque bouche doit avoir à manger et chaque poche doit avoir de l’argent. C’est un secteur qui crée beaucoup d’emplois et ici au Burundi, plus de 80 % de la population burundaise est employée dans le secteur agricole. Maintenant, on voit que les résultats commencent à se voir, même si nous n’avons pas une technologie avancée, le Burundi assure la sécurité alimentaire.”
ÉVARISTE NDAYISHIMIYE , Président de la République – Burundi
Sur le plan social, le Burundi a réduit son taux de pauvreté de 1,5 % grâce à des programmes de filets sociaux. Selon l’UNESCO, l’accès à l’éducation primaire est passé à 92 %, une amélioration notable soutenue par des partenariats avec des ONG et des investissements publics renforcés.
“Le Burundi s’est engagé dans des réformes, que ce soit politique et économique. Mais la stabilisation de la politique, c’est la première chose, vous savez, nous avons des piliers aussi de développement de ce plan de développement. L’engagement de l’Etat. Il y a l’engagement politique et la bonne gouvernance, maintenant, le Burundi commence à être parmi les meilleurs, les pays qui aspirent à la bonne gouvernance.”
ÉVARISTE NDAYISHIMIYE , Président de la République – Burundi
Malgré ces progrès, le Burundi reste confronté à un taux de chômage urbain élevé, à 17 % en 2024. Les dirigeants misent sur l’industrialisation et des politiques d’inclusion pour créer 50 000 emplois d’ici fin 2025, à travers des zones économiques spéciales en cours de construction.