En février 2023, l’Union des Comores ratifiait la Zone de libre-échange continentale africaine. Le même mois, le chef d’Etat Azali Assoumani prenait la présidence de l’Union africaine et Dhoihir Dhoulkamal, le ministre comorien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale devenait président du Conseil exécutif de l’Union africaine. Dhoihir Dhoulkamal est ainsi celui qui doit promouvoir les initiatives de réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
Ancien gouverneur de la région d’Anjouan dont il est originaire, Dhoihir Dhoulkamal, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de l’Union des Comores et actuel président du Conseil exécutif de l’Union africaine, est l’un des piliers sur lesquels repose la mise en oeuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et donc l’opérationnalisation de la ZLECAf. La Zone de libre-échange continentale africaine devrait permettre à environ 68 millions de personnes de sortir de la pauvreté modérée et de rendre les pays africains plus compétitifs.
Un contexte international qui nous invite plus que jamais à compter sur nos propres forces et nos propres ressources pour mieux faire face aux défis de notre continent.
Dhoihir Dhoulkamal, Président du Conseil exécutif de l’Union Africaine
Dans un contexte économique mondial tendu, la Zone de libre-échange continentale africaine promet de transformer le commerce intra-africain. Les prévisions de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, Cnuced, indiquent que la ZLECAf pourrait stimuler le commerce intra-Africain d’environ 33 % et réduire le déficit commercial du continent de 51 % à condition que réglementations douanières s’assouplissent.
Dans cette optique, l’accélération de la mise en œuvre de la ZLECAf qui a enregistré ces derniers mois, de notables avancées, nous conforte dans notre vision commune d’une zone économique intégrée et prospère pour répondre aux attentes de nos pays et de nos populations.
Dhoihir Dhoulkamal, Président du Conseil exécutif de l’Union Africaine
Partie d’un constat sur la faiblesse des relations commerciales entre pays africains, estimées à 16 % seulement contre environ 70 % avec l’Europe et l’Asie, la création d’une zone de libre-échange continentale africaine a germé et fait sa route au sein de l’Union africaine. Elle a pour objectif d’ouvrir l’Afrique sur elle-même, un marché qui compte environ 1,2 milliard d’habitants et qui, selon les estimations, va atteindre 2,5 milliards en 2050.
Nous ne le répéterons jamais assez. L’Agenda 2063 reste le schéma directeur par excellence de l’Afrique, notre boussole programmatique pour atteindre nos objectifs de développement. Et in fine, transformer notre continent en une puissance économique.
Dhoihir Dhoulkamal, Président du Conseil exécutif de l’Union Africaine
Convaincu que l’Afrique ne se transformera que par ses propres moyens, le diplomate comorien, qui a également occupé le poste de commissaire aux finances dans son pays, voit en la ZLECAf le moyen d’élargir le réseau d’exportations pour des produits comme l’huile essentielle l’ylang-ylang, dont les Comores sont le premier producteur mondial. Il espère davantage que la concrétisation de ce projet de marché commun rendra les pays africains plus compétitifs sur l’échiquier international.
