Le secteur des batteries électriques de véhicules affiche des chiffres en termes de milliers de milliards USD de revenus. Sur le continent, berceau des matières premières qui seront désormais transformées sur la place en vue de produire les précurseurs de batteries électriques, les banques africaines se positionnent pour réaliser les profits les plus importants. Pour y parvenir, il faut enfin se faire une place de leader parmi les investisseurs qui se bousculent dans ce secteur d’avenir.
Selon une étude réalisée par Bloomberg, un groupe spécialisé dans l’information économique et financière, la République démocratique du Congo est la destination la plus profitable pour un investissement dans la chaîne de valeur des batteries de véhicules électriques. Le coût d’investissement dans ce secteur est évalué à 117 millions USD aux Etats-Unis, contre 39 millions USD en RD Congo, soit trois fois moins chers. Un terrain favorable pour les banques africaines
S’insérer dans le juteux secteur des batteries électriques, l’heure est à l’engagement des institutions bancaires africaines telles qu’Afreximbank, l’AFC, la BAD, la BADEA entre autres, dans un environnement longtemps dominé par des financiers extérieurs. Entre 2025 et 2050, le marché des véhicules électriques représentera des milliers de milliards USD. Une manne à capter par une ingénierie financière propre à l’Afrique.
Recelant à elle seule les 2/3 des réserves minières mondiales dont celles à la base des batteries électriques, la République démocratique du Congo avec 7 autres Etats africains à l’instar de la Mauritanie et de la Zambie, sont parmi les 15 pays leaders en terme de production de graphite, un matériau du futur. Ses cours ont atteint 3 000 USD en 2011, soit plus de 500% en 7 ans. Les banques africaines veulent se positionner comme des leaders dans ce nouvel air qui s’ouvre.