Le secteur privé africain, qui emploie 90 % de la population en âge de travailler, selon les données de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique en date de 2022, joue un rôle crucial dans le développement économique du continent. Des entreprises locales comme Trinity Group investissent dans divers secteurs, notamment l’énergie, pour favoriser la croissance économique et diminuer la dépendance aux industries étrangères.
Selon les chiffres de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique en date de 2022, le secteur privé africain, emploie 90 % de la population en âge de travailler. Il joue ainsi un rôle déterminant dans le développement économique du continent. Les entreprises locales comme Trinity groupe investissant dans une gamme diversifiée de secteurs tel que l’énergie participent à la stimulation de la croissance économique tout en explorant des stratégies visant à réduire la dépendance aux industries étrangères.
« L’un de nos piliers consiste à valoriser le pétrole que nous produisons actuellement en explorant diverses approches. Initialement, nous cherchons à optimiser nos exportations de matières premières en les envoyant aux raffineurs, puis en réimportant les produits raffinés pour les livrer aux consommateurs finaux. À terme, nous visons à développer nos propres capacités de raffinage. »
Akol AYII, Président de Trinity Group – Soudan du Sud
Le secteur privé, par ses investissements et ses activités commerciales, stimule la croissance des échanges entre les pays africains. Selon les experts, dans les 5 prochaines années, le commerce intra africain passera de 20 à 60% de son potentiel. Dans ce processus, les banques jouent également un rôle clé en soutenant le secteur privé en vue de favoriser son implication dans le développement de l’Afrique.
» Effectivement, vous verrez qu’en parlant du commerce intra-africain, on commerce entre nous très très peu. Et, comme l’a dit Afreximbank dans ses études, le commerce intra-africain n’est qu’à 20% de son potentiel. Et pour nous, notre rôle en tant qu’acteur majeur financier dans nos pays, c’est de travailler en collaboration avec Afreximbank pour la promotion de ce commerce intra-africain et évidemment dans le cadre de la mise en place de la ZLECAf et pour la suite construire tout le potentiel que nous avons dans la diaspora; et entre les pays africains qui, on pense, peuvent échanger beaucoup plus qu’il le font aujourd’hui. »
Simon TIEMTORÉ, Président de Vista Bank – Burkina Faso
Toujours dans l’optique d’accompagner le secteur privé, la banque africaine d’import-export (Afreximbank) a signé un accord de facilité de 443 millions de dollars avec Etu Energias. Cet accord ouvre la voie à l’acquisition locale d’actifs pétroliers stratégiques en Angola et marque une étape importante dans la relance du secteur énergétique angolais.
« Nous avons signé un accord pour l’acquisition de tous les actifs précédemment détenus par Galp Energy, la société d’énergie portugaise. Il s’agit d’une facilité de 400 millions de dollars dirigée par Afreximbank, mais qui inclut également Shell, BFA et BAI, Il s’agit donc d’un syndicat de banques angolaises, mais plus que les 400 millions de dollars, c’est un grand pas en avant dans notre stratégie de croissance, qui va plus que doubler notre production de pétrole brut en tant qu’entreprise. Et, nous nous attendons à doubler nos bénéfices. C’est donc un grand pas en avant pour notre entreprise. »
Edson Rodrigues DOS SANTOS, Président-directeur général d’Etu Energias – Angola
Pour stimuler la participation du secteur privé au développement de l’Afrique, diverses initiatives sont envisagées par les États en offrant des incitations fiscales et en simplifiant les règles pour attirer les investissements privés, notamment en accordant des exonérations fiscales aux entreprises engagées dans la création d’emplois.