Les rebelles et les autorités fédérales éthiopiennes ont accepté, samedi 12 novembre, d’accorder un « accès humanitaire à tous ceux dans le besoin au Tigré », en proie depuis deux ans à une guerre meurtrière, ainsi que « dans les régions voisines ». L’accord signé par le maréchal Berhanu Jula, chef d’état-major des Forces armées éthiopiennes (ENDF), et le général Tadesse Worede, commandant en chef des forces rebelles du Tigré, prend place dans le cadre des discussions dans la capitale kényane Nairobi sur la mise en œuvre de l’accord de paix signé en Afrique du Sud il y a dix jours. Selon l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, envoyé spécial de l’Union africaine (UA) pour la Corne de l’Afrique, cet accès humanitaire au Tigré sera garanti « avec effet immédiat ».