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Gabon : la candidature de Jean Boniface Assélé à la présidentielle 2023 rejetée

*** Local Caption *** Le président Jean Boniface Assele, lors de sa déclaration de candidature à l'élection présidentielle.

Gabon : la candidature de Jean Boniface Assélé à la présidentielle 2023  rejetée

La Cour constitutionnelle a invalidé le recours déposé par Jean Boniface Assélé, président du Cercle des libéraux réformateurs et oncle du président Ali Bongo, à la suite du rejet, par le CGE, de sa candidature à l’élection présidentielle du 26 août 2023. Rappelons que Jean Boniface Assélé avait annoncé, le 6 juillet, sa candidature à la présidentielle face à son neveu Ali Bongo Ondimba.

Jean Boniface Assélé, président du parti Cercle des libéraux réformateurs et oncle du président Ali Bongo Ondimba, n’est plus candidat à l’élection présidentielle du 26 août 2023 au Gabon. Entérinée par la Cour constitutionnelle, la décision a été rendue publique le 6 août 2023. Elle confirme un précédent rejet du Centre gabonais des élections, le 23 juillet 2023.

La loi est pourtant claire et ne souffre d’aucune interprétation. Elle dispose…tout membre adhérant à un parti politique légalement reconnu ne peut, sans démission préalable de celui-ci dans un délai de quatre mois au moins avant le scrutin, être investi par un autre parti politique ou se présenter comme candidat indépendant ou figurer sur une liste de candidats indépendants. Un parti politique n’est pas un groupement de partis politiques.

Jean Boniface Assélé, leader du Cercle des libéraux réformateursGabon

La candidature de Jean Boniface Assélé aurait été rejetée en raison de sa démission, le 26 juin 2023, de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, un groupement de partis politiques affilié au Parti démocratique gabonais, évoquant un monopole écrasant exercé par le parti au pouvoir. La Cour constitutionnelle estime que sa candidature ne peut être validée étant donné que sa démission est intervenue moins de 4 mois avant l’élection présidentielle. Pourtant, selon les règles du groupement, tout candidat souhaitant se présenter à la présidentielle devrait démissionner de la majorité présidentielle au moins quatre mois avant la date du scrutin.

C’est devenu une affaire politique, je le savais également. À tous mes partisans, je vous remercie pour votre soutien et je vous demande de rester calme. La bataille ne fait que commencer. Comme je vous l’ai dit, j’irai jusqu’au bout. 

Jean Boniface Assélé, leader du Cercle des libéraux réformateursGabon

Dénonçant une injustice et “une affaire politique”, Jean Boniface Assélé estime que la décision de la Cour constitutionnelle n’est pas conforme à la loi gabonaise. Il défend qu’un parti politique ne peut pas être assimilé à un groupement politique. Rappelons que le président du Cercle des libéraux réformateurs avait déposé un recours devant la Cour constitutionnelle le 26 juillet 2023 suite au rejet de sa candidature. Pour l’heure, 19 candidats, dont le chef d’État Ali Bongo, sont en lice pour la présidentielle du 26 août au Gabon.

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