Comme en 2010 avec le bois en grume, Libreville devrait bientôt interdire l’exportation de l’or non raffiné.
C’est une disposition du projet de décret adopté par le Conseil des ministres du 14 avril dernier. Ce décret
vise à encadrer les activités minières aurifères en vue de la reprise des activités d’orpaillage artisanales
dans le pays. Selon le communiqué diffusé à l’issue du Conseil des ministres du 14 avril dernier, ce projet de décret
renferme plusieurs innovations parmi lesquelles «l’obligation de raffiner l’or destiné à l’exportation».
Pour l’instant, l’or produit au Gabon est exporté à l’état brut, car le pays ne dispose pas d’une usine de
raffinage du métal jaune. Mais une unité de traitement de l’or est actuellement en construction dans la
Zone d’investissement spécial de Nkok portée par une société à capitaux anglo-émiratis. Cette première
usine de raffinerie d’or d’une capacité de quatre tonnes par an permettra à cette entreprise d’exporter
uniquement de l’or raffiné, transformé sur place au Gabon.