De la limitation des mandats présidentiels à la suppression du poste de Premier ministre, en passant par l’instauration d’un service militaire obligatoire, le projet de nouvelle constitution au Gabon est conçu pour refonder l’Etat. Adopté par le Conseil des ministres et présenté par le Premier ministre Raymond Ndong Sima le 21 octobre 2024, ce projet porte également un regard particulier sur les droits et libertés fondamentaux des citoyens de ce pays d’Afrique centrale.
Au Gabon, le nouveau projet de loi fondamentale publié le 21 octobre 2024, par le Premier ministre Raymond Ndong Sima, consacre une attention particulière sur les droits et libertés fondamentaux des citoyens. Il s’agit de reconnaître la famille comme étant une la cellule de base naturelle de la société. Le mariage, union entre deux personnes de sexe opposé, en est le support légitime selon l’article 25 du projet de reforme.
Donc cet article vient sauver les Gabonais qui étaient en mal, parce qu’ ils refusent de copier le modèle occidental qui véritablement arrive à nous imposer leur culture qui malheureusement n’a rien à voir avec nos réalités socio-culturelles.
Tsonga Martial, Journaliste
Dans les 173 articles de la nouvelle constitution, les parents ont le droit, dans le cadre de l’obligation scolaire, de décider de l’éducation morale et religieuse de leurs enfants. Les enfants ont, vis-à-vis de l’État, les mêmes droits en ce qui concerne aussi bien l’assistance que leur développement physique, intellectuel et moral.
Donc c’est une bonne chose que cette disposition existe dans la loi fondamentale. En ce qui concerne la limitation des mandats cela a été clair, c’est vrai que le discutable.
Tsonga Martial, Journaliste
Le nouveau référendum constitutionnel dans ce pays d’Afrique centrale incarne une chance inédite de redéfinir les bases politiques du pays après une période de turbulences. Le peuple gabonais est appelé à voter le 16 novembre prochain en vue d’adopter ou non cette nouvelle constitution.