Les enjeux de la coopération scientifique sera l’un des sujets important des discussions lors du One forest summit, les 1er et 2 mars 2023. Le rendez-vous qu’accueille le Gabon en collaboration avec la France vise à structurer une plateforme commune efficiente pour la préservation des forêts du monde menacé.
L’un des défis de la préservation de la biodiversité et particulièrement des forêts en Afrique est celui de la maîtrise technique. La coopération scientifique s’impose aux politiques du continent dans le développement des stratégies à même d’assurer à long terme la préservation des forêts mais aussi des écosystèmes marins dont dépend la sécurité de la planète du point de vue des changements climatiques. La destruction des forêts du bassin du congo ne permettrait pas d’atteindre les objectifs de l’accord de Paris, maintenir à un maximum de 2 points le niveau de réchauffement de la planète.
Le bassin du Congo par exemple est l’un des grands poumons de la planète avec son couvert forestier qui absorbe chaque année l’équivalent de 3 à 4 années d’émission de CO2 de la planète ou encore 15 à 20 années d’émission de CO2 des états-unis. Mais, le massif forestier est menacé, confronté à l’urbanisation grandissante et aux autres besoins de développement. La coopération scientifique est une aubaine à la mise en place d’une véritable gestion durable des forêts.
La préservation des forêts africaines est d’un enjeu crucial pour la planète avec le recul de la densité de la forêt amazonienne exposé à une déforestation abusive. Les travaux du One forest summit à Libreville au Gabon, examinent entre autre défi celui de la promotion de la coopération scientifique comme facteur d’un avenir serein pour les forêts africaine et du monde