Le Gabon amorce une nouvelle phase de sa transition politique. Samedi 7 décembre, depuis l’ambassade du Gabon en France, la composition de la Commission nationale chargée de l’élaboration de l’avant-projet de Code électoral a été rendue publique. Cette commission, qui sera dirigée par la ministre de la Restauration des institutions, Murielle Minkoue Mintsa, est composée de figures politiques influentes et devra réviser les textes électoraux en vigueur. Ce processus, d’une durée de 15 jours, marque une étape clé dans l’organisation des élections présidentielles, législatives et locales prévues en 2025.
Au Gabon, un pas important vers la fin de la transition a été franchi le 7 décembre 2024, avec l’installation de la Commission nationale chargée de l’élaboration de l’avant-projet de Code électoral. C’est depuis l’ambassade du Gabon à Paris que le porte-parole du Comité de Transition et de Restauration des Institutions (CTRI), le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, a lu le décret. Les travaux de cette commission, dirigée par Murielle Minkoue Mintsa, ministre de la Restauration des institutions, dureront 15 jours et devraient aboutir à une réforme électorale avant les élections politiques prévues en 2025.
Le comité inclut des figures importantes du gouvernement, des membres ayant participé à la rédaction du projet constitutionnel, soulevant des inquiétudes parmi certains acteurs politiques. La plateforme « Ensemble pour le Gabon », présidée par l’ex-Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, considère cette initiative comme une tentative des militaires au pouvoir de contrôler le processus électoral et de garantir une loi favorable à leur maintien en place.
La mise en place de cette commission et la révision imminente du Code électoral sont des étapes clés pour le Gabon, alors que le pays se prépare à sortir de sa transition politique, marquée par des élections cruciales qui se tiendront en 2025.