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Ghana : accord pour restructurer 5,4 milliards USD avec les créanciers officiels

Ghana : accord pour restructurer 5,4 milliards USD avec les créanciers officiels

Le Ghana a conclu un accord visant à restructurer 5,4 milliards de dollars de prêts avec ses créanciers officiels, selon une annonce du bureau du ministre des Finances datant du 12 janvier 2024. Cette étape est dite importante pour le pays d’Afrique de l’Ouest qui cherche à sortir de la crise économique.

Selon une information du ministère des finances du 12 janvier 2024, le Ghana a conclu un accord pour restructurer 5,4 milliards de dollars de prêts avec ses créanciers officiels, une étape importante dans la quête d’un allègement de la dette du pays alors qu’il cherche à sortir de sa pire crise économique. D’après la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, cet accord « ouvre la voie à l’examen par le Conseil d’administration du FMI » de la première revue du programme du Ghana.

« Merci à nos créanciers bilatéraux pour leur soutien et leur coopération, qui nous ont permis aujourd’hui de parvenir à un accord avec nos créanciers officiels sur un traitement global de la dette dans le cadre commun du G20″

Note, Ministère des FinancesGhana

Cet accord signé avec des prêteurs bilatéraux, dont la Chine et la France, a été essentiel pour débloquer de nouveaux financements du Fonds monétaire international (FMI) et permettra au Ghana d’accéder à 600 millions de dollars supplémentaires dans le cadre de son programme de sauvetage de 3 milliards de dollars. Selon le ministre ghanéen des Finances,  les conditions « devraient être formalisées dans un protocole d’accord » qui sera traité bilatéralement avec tous les créanciers.

“L’une des raisons majeurs pour laquelle nous sommes allés vers le FMI est pour sécuriser notre niveau d’endettement. Il est important que nous restructurons nos dettes domestiques et externes. Il est donc important que nous consolidons les gains réalisé afin de conserver un ensemble de financement sécurisé pour l’avenir”

Nana Akufo Addo, Président de la RépubliqueGhana

Outre le Ghana, le Tchad, l’Éthiopie et la Zambie ont également déposé des demandes d’allégement de dette, dont les négociations ont été lentes en raison de problèmes de coordination et de désaccords sur l’évaluation de la comparabilité du traitement entre les différents types de créanciers.

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