Le vice-président de la République du Ghana et membre du Nouveau Parti Patriotique (NPP), Mahamudu Bawumia, a exposé son plan pour lutter contre les dépenses publiques, soulignant la nécessité de modifier la règle budgétaire. Cette dernière, qui plafonnait initialement les déficits budgétaires à 5 % du PIB, a été temporairement suspendue pendant la pandémie de COVID-19 afin de faciliter une gestion efficace de la crise. Cependant, Mahamudu Bawumia affirme que le cadre actuel en matière de déficit budgétaire ne dispose pas des moyens nécessaires pour contrôler les dépenses publiques. S’exprimant lors d’une réunion avec le Congrès des syndicats à Accra au Ghana, l’homme politique a proposé une révision de la règle existante. Selon sa proposition, le déficit budgétaire serait limité à 105 % au maximum des recettes fiscales de l’année précédente.