Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a, le 28 juin 2024, approuvé un décaissement d’environ 360 millions de dollars en faveur du Ghana, à la suite de son approbation de la deuxième revue de l’accord de Facilité élargie de crédit (FEC) de 3 milliards de dollars sur 3 ans, acté depuis le mois de mai 2023.
Le conseil d’administration du FMI a approuvé vendredi 28 juin 2024 la deuxième revue du programme de prêt de 3 milliards USD du Ghana, permettant le décaissement immédiat d’environ 360 millions USD selon un communiqué de l’institution. Cette nouvelle tranche vise à sortir le pays d’Afrique de l’Ouest de la crise économique à laquelle il fait face. Le montant porte à 1,56 milliard USD les fonds reçus par le Ghana au titre du même programme du FMI.
Cette stratégie des institutions internationales de Bretton Woods entre autres, il s’agit pour ces institutions au nom des grands pays capitalistes qui dirigent le monde de maintenir le sous-développement de ces pays là.
Togoata Apedo AMAH, Enseignant- chercheur
Ce financement alloué par l’institution de Bretton Woods a été motivé par des progrès satisfaisants réalisés dans la restructuration de la dette et la progression des réformes structurelles. Le Fonds reste confiant que les autorités ghanéennes poursuivront leurs efforts en s’appuyant sur des réformes visant à renforcer la mobilisation des recettes et à rationaliser les dépenses non prioritaires, tout en élargissant les programmes de protection sociale pour atténuer l’impact de l’ajustement budgétaire sur les couches les plus vulnérables.
Et vous avez vu ce qui s’est passé au Kenya, poussé par le FMI et la Banque Mondiale, le président a voulu faire des économies en taxant les produits de première nécessité, et bien vous avez vu la révolte de la population? Parce que les populations sont prises à la gorge voilà les réalités.
Togoata Apedo AMAH, Enseignant- chercheur
Le Ghana connaît actuellement d’importantes difficultés financières, qui se traduisent par une inflation élevée, une hausse rapide des prix des denrées alimentaires et de l’énergie et une dette extérieure considérable. Au début de l’année 2023, la dette extérieure du pays s’élevait à environ 30 milliards de dollars.