En Guinée-Bissau, le président a annoncé lundi 16 mai la dissolution du parlement. Des élections législatives anticipées seront organisées avant la fin de l’année. Dans un message à la nation, Umaro Sissoco Embalo a estimé que «le capital confiance entre les organes de souveraineté est épuisé». Le président bissau-guinéen dit avoir pris sa décision, après avoir entendu le président de l’Assemblée nationale, les partis représentés au parlement et le conseil d’État. Umaro Sissoco Embalo invoque des divergences persistantes et ne pouvant être résolues avec le Parlement, devenu selon lui «un espace de guérilla politique et de complot».