Afin d’impliquer le plus grand nombre de personnes dans les affaires politiques durant la période de transition qui est censée précéder le retour des civils à la tête du pays, le colonel Mamady Doumbouya a proposé un dialogue aux forces d’opposition, qui ont rejeté cette offre le lundi 3 octobre 2022. Car elles accusent la junte d’exercice autoritaire du pouvoir et d’atteintes « inadmissibles » aux droits fondamentaux. Les principaux partis politiques et une grande partie de la société civile se plaignent d’avoir été non seulement marginalisés, mais de faire l’objet d’arrestations et de restrictions des libertés. La junte au pouvoir a établi le « cadre de dialogue inclusif » le 19 septembre. Il vise à « atteindre le consensus le plus large possible » sur le déroulement de la période de transition censée ramener les civils au pouvoir, comme le calendrier ou les mesures de confiance à adopter, a expliqué le chef du gouvernement Bernard Goumou le 20 septembre.