L’avant-projet de la nouvelle Constitution de la Guinée, composé de 200 articles, sera présenté par le Conseil national de transition (CNT) lors d’une plénière spéciale le 29 juillet 2024. Cette étape constitue le quatrième point du calendrier de la Transition en Guinée. Dansa Kourouma, président du CNT, a souligné que ce texte définit la vision du pouvoir de transition et renforce le contrôle des pouvoirs présidentiels, notamment en matière de modification constitutionnelle et de nomination gouvernementale. La nouvelle Constitution envisage la suppression d’institutions telles que la Médiature de la République et le Conseil Économique et Social (CES). Les discussions sur la possibilité d’un référendum d’ici fin 2024 sont actuellement au cœur des débats en Guinée.
L’avant-projet de la nouvelle Constitution de la Guinée comprend plus de 200 articles. Le Conseil national de transition (CNT) a annoncé la présentation du texte constitutif lors d’une plénière spéciale à l’Hémicycle du Palais du Peuple, siège du parlement guinéen, le 29 juillet 2024. L’adoption d’une nouvelle Constitution représente le quatrième point du calendrier de la Transition en Guinée.
“Moi j’aurais voulu que les prochaines campagnes électorales commencent par la campagne sur la Constitution; qu’on libère les esprits et les personnes, les associations, les partis politiques pour débattre sur la nature du régime, le système de gouvernement, le système de pouvoir politique qui va diriger notre pays dans les années à venir”.
Sékou Koureissy Condé, Président du parti de l’Alliance pour le Renouveau National (ARENA) – Guinée
Selon le président du CNT, Dansa Kourouma a révélé que l’avant-projet de Constitution trace les grandes lignes de la vision du pouvoir de transition. Il a également déclaré que le texte normatif en examen prévoit des mécanismes pour renforcer le contrôle des pouvoirs présidentiels notamment en ce qui concerne les procédures de modification de la Constitution et la nomination des membres du gouvernement.
“L’enjeu ce n’est plus l’élection du président de la République. L’enjeu c’est l’élection du Premier ministre. L’enjeu c’est la mise en place du Parlement. Le président de la République devient un héros, un arbitre qui suit et surveille la constitutionnalité des lois et des décisions”.
Sékou Koureissy Condé, Président du parti de l’Alliance pour le Renouveau National (ARENA) –Guinée
L’avant-projet de Constitution de la Guinée devrait mentionner la suppression de certaines institutions à l’instar de la Médiature de la République et le Conseil Économique et Social (CES). À l’origine prévue pour la fin de l’année 2023, la présentation du projet de nouvelle Constitution survient dans un contexte d’intensification des débats sur la tenue d’un référendum avant la fin de l’année 2024.