La Guinée a ratifié la plupart des accords internationaux et régionaux concernant les droits de l’homme. Cependant, l’observation indique que la mise en œuvre de ces traités et conventions engendre d’énormes problèmes sur le plan concret. Entre les violences de genre (VBG), les arrestations et détentions arbitraires, le pays se trouve à un carrefour, Aminata Bangoura, Directrice de cet établissement, a récemment exposé le bilan des travaux effectués tout au long de l’année 2024, soulignant les avancées accomplies et les obstacles qui demeurent à surmonter.
En 2024, la Direction nationale des droits de l’homme en Guinée a enregistré des avancées significatives dans la promotion et la protection des droits humains. Aminata Bangoura, Directrice de cette institution, a récemment présenté un bilan des actions menées au cours de l’année, mettant en lumière les efforts déployés pour renforcer les droits fondamentaux des citoyens guinéens. Des interventions sur des cas particuliers ont également marqué cette année
Nous avons au titre de l’axe protection, eu des dossiers à suivre. Je prends l’exemple du cas de la jeune fille de 7 qui avait été brûlée au premier degré. Nous avons aussi eu le cas de la jeune fille de Baylobayak de 13 ans qui avait été mariée de force, donc aussi un mariage précoce. Nous avons agi de concert avec le PROGEM pour trouver une solution, pour sensibiliser surtout les parents, au cas de mariage précoce et les mariages forcés. Nous avons eu des dossiers comme ça et tant d’autres dossiers que nous avons eu à traiter au cours de l’année.
Aminata Bangoura, Directrice nationale des Droits de l’Homme
Concernant la promotion des droits humains, la direction nationale des Droits de l’Homme (DNDH) a également mis un accent particulier sur la formation et la sensibilisation des citoyens et des acteurs étatiques.
Au titre de premier acte de notre plan d’action, qui est l’axe promotion, nous avons fait des formations de sensibilisation et éducation sur les droits de l’Homme pour que nos citoyens soient offert de leur droit.
Aminata Bangoura, Directrice nationale des Droits de l’Homme
Pour l’année 2025, la priorité sera donnée à l’extension des activités de monitoring dans les régions reculées comme Labé, N’Zérékoré et Télimélé, afin d’évaluer et d’améliorer les conditions de détention à l’intérieur du pays. De plus, la DNDH envisage d’intensifier les actions visant à rendre les textes législatifs plus facilement compréhensibles, en utilisant des outils accessibles comme des sketchs, des pièces de théâtre ou les radios rurales pour atteindre un public plus large.