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Intégration régionale : de meilleures infrastructures de transport pour plus de 3,5 millions d’Africains

En 2023, la Banque africaine de développement a facilité l’accès aux transports pour plus de 3,5 millions d’Africains, en ligne avec les Objectifs de développement durable des Nations Unies pour 2030. Lors de la Conférence de Malabo en 2014, les États africains ont promis de réaliser certaines aspirations de l’Agenda 2063 via le secteur des transports. L’Union africaine a établi un Cadre de politique des Transports en 1996, identifiant les besoins en infrastructures. Les prévisions indiquent une multiplication par six du volume des transports et une augmentation significative du débit portuaire d’ici 2040, soulignant l’importance du développement des infrastructures pour l’intégration en Afrique.

En 2023, les financements de la Banque africaine de développement ont amélioré l’accès aux transports à plus de 3,5 millions d’Africains. Les Objectifs de développement durable des Nations Unies à l’horizon 2030 visent à assurer l’accès de tous à des systèmes de transport sûrs, accessibles et viables, à un coût abordable. Lors de la troisième Conférence de Malabo en 2014, les États africains se sont engagés à réaliser les aspirations 1, 2 et 7 de l’Agenda 2063 par le biais du secteur des transports. 

“Les infrastructures durables ne sont pas une fin en soi. Pour l’Afrique, cela signifie réduire le coût des affaires, stimuler le commerce régional et devenir plus résiliente face aux chocs futurs. En fin de compte, les infrastructures sont un moyen de créer de la prospérité et des opportunités pour notre population”.

Paul KAGAME, Président de la RépubliqueRwanda

L’Union africaine s’est dotée d’un Cadre de la politique des Transports depuis 1996. Ce document définit les besoins en infrastructures dans le secteur des transports sur le continent. Les prévisions de l’organisation panafricaine indiquent que le volume des transports se multipliera par 6 en moyenne, tandis que le débit portuaire va passer de 265 millions de tonnes en 2009 à plus de 2 milliards de tonnes en 2040. 

“Pouvoir acheminer des marchandises d’une communauté économique régionale à l’autre sur de longues distances, disons du Sénégal au Cameroun ou du Cameroun à la Zambie, de la Zambie à Djibouti ; en gros, si vous regardez ce qui se passe actuellement, nous ne pourrons pas faire cela par la route. Notre appel est que l’Afrique devrait vraiment examiner la question d’un œil critique. Si nous voulons accélérer la mise en œuvre de la ZLECAf, nous devons nous assurer de créer des autoroutes maritimes”.

Yaya YEDAN, Président directeur général de Djibouti Shipping CompanyDjibouti

En Afrique, le développement des infrastructures, socle de l’intégration africaine, est soutenu par le programme de l’Union africaine pour le développement des infrastructures (PIDA). Ce plan directeur de 25 ans sur la période 2020-2045 qui comprend 201 projets régionaux. La première décennie de réalisation du programme a permis la construction de 16 066 km de routes et 4 077 km de voies ferrées sur l’ensemble du continent. 

“Lorsque mon administration a pris ses fonctions il y a environ trois ans, nous avons fait de notre priorité le fait qu’aucun pays véritablement avancé ne se soit jamais développé sans mettre l’accent sur le transport ferroviaire”.

Franck TAYALI, Ministre de la Logistique et du TransportZambie

Dans le secteur du transport et de la logistique, la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) devrait entraîner une augmentation de 28% de la demande pour le commerce intra-africain, nécessitant près de 2 millions de camions, 100 000 wagons, 250 avions et plus de 100 navires d’ici 2030.

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