Il est le du président du comité africain d’Expert sur les droits et le bien-être de l’enfant depuis 2019 lors de la 34ème session dudit Comité en 2019 au Caire. Sa mission: poursuivre les travaux de promotion de la charte africaine pour les droits et le bien être de l’enfant. Lui c’est Joseph Ndayisenga, fonctionnaire burundais au Ministère de la Solidarité Nationale. Etat des lieux et progrès et défis de l’implémentation de la charte africaine sur les droits et le bien être de l’enfant.
A l’heure où les politiques mondiales mettent en place toujours plus d’actions pour que cesse le travail, la traite et même le trafic des enfants, Joseph Ndayisenga œuvre pour la promotion des droits et le bien être des enfants. A la tête du comité africain d’Expert sur les droits et le bien-être de l’enfant depuis la 34ème session dudit Comité en 2019 au Caire, l’homme n’a de cesse de penser des programmes à même de permettre un environnement propice à une enfance réussie.
“Le comité mène des études tout comme il élabore des directives. Nous avons mené une étude sur les enfants sans soins parentaux et nous envisageons dans un proche avenir d’élaborer une étude sur les enfants et les changements climatiques et aussi sur les enfants vivants avec des handicaps.”
Joseph Ndayisenga, Président du Comité Africain sur les Droits de l’Enfant
A l’aune de la célébration du 30 ème anniversaire de la charte africaine sur les droits et le bien-être de l’enfant qui est entrée en vigueur en 1999 après ratification de 15 Etats partis africains, le président de l’institution salue le chemin parcouru et les progrès réalisés.
“Nous devons reconnaître qu’il y a eu des progrès. Nous devons parler de la ratification de la charte, mais aussi il faut reconnaître qu’en 2001, il y a eu la mise sur pied d’un comité d’expert sur les droits et le bien-être de l’enfant en vertu de l’article 32 de la charte, pour faire le suivi de la mise en oeuvre de la charte. Il faut aussi reconnaître les progrès qui ont été menés en matière d’éducation, de santé, d’enregistrement de naissance, de lutte contre les pratiques néfastes mais aussi des progrès pour ce qui est de la lutte pour la justice pour mineurs.”
Joseph Ndayisenga, Président du Comité Africain sur les Droits de l’Enfant
Une tâche ardue pour le défenseur de la cause infantile et juvénile, qui doit faire face à plusieurs challenges dont la précarité et la pauvreté qui rythment le quotidien des africains, mais aussi les conflits armés, véritables obstacles à la création d’environnement d’épanouissement pour les enfants. Joseph Ndayisenga est également directeur au Ministère de la Solidarité Nationale, des Droits de l’Homme et du Genre du Burundi avec entre autre missions: l’élaboration de diverses politiques et stratégies telles que la Politique Nationale pour les Orphelins et autres Enfants Vulnérables (OEV), la cartographie et l’évaluation du Système de protection de l’enfant, la Politique nationale de protection de l’enfant
“jusqu’à présent, des défis persistent. ces défis sont liés au contexte de pauvreté mais aussi, aux conflits armés également, aux catastrophes et autres situations qui font que les parents ne soient pas en mesure de subvenir aux besoins de leurs enfants”.
Joseph Ndayisenga, Président du Comité Africain sur les Droits de l’Enfant
A date, la charte africaine sur les droits et le bien-être de l’enfant a été ratifiée par 50 des 55 Etats africains et Joseph Ndayisenga, ce passionné d’art visuel, continue de piloter son implémentation pour contribuer à l’atteinte tant des objectifs de développement durable de l’ONU que de l’agenda 2030 de l’Union africaine.