Au troisième trimestre 2024, l’économie kényane a connu une croissance de 4 %, soit un ralentissement significatif par rapport aux 6 % enregistrés au cours de la même période en 2023. Cette baisse de la croissance est principalement attribuée à des contractions dans des secteurs clés tels que la construction et les mines et carrières, qui ont diminué respectivement de 2,0 % et 11,1 %, selon le Bureau national des statistiques du Kenya (KNBS).
Au Kenya, la croissance économique s’est ralentie pour atteindre 4,0 % au troisième trimestre 2024, contre 6,0 % à la même période en 2023. Cette baisse est due à une contraction des secteurs de la construction et de l’exploitation minière, selon le Bureau national des statistiques du Kenya (KNBS).
« La croissance a été limitée par des contractions dans les activités de construction et d’exploitation minière et de carrière. Les activités de construction se sont contractées de 2,0 % tandis que les activités minières et de carrières ont affiché une contraction de 11,1 % au cours du trimestre sous revue ».
Communiqué, Bureau national des statistiques du Kenya.
Une chute de 10 % de la consommation de ciment et une baisse significative des importations de matériaux clés tels que le bitume et la tôle galvanisée sont les principaux défis auxquels est confronté le secteur de la construction au Kenya. Ces contraintes se sont également traduites par une baisse de 13,6 % des crédits accordés aux entreprises de construction, qui s’élevaient à 129,2 milliards de shillings en septembre 2024, contre 149,6 milliards de shillings un an plus tôt.
“Le Kenya est en pleine phase de transition économique. Cette phase de transition économique nécessite la mise en place de nouvelles politiques économiques, qui rencontrent nécessairement des résistances en raison des habitudes traditionnelles. Il est donc essentiel de changer les mentalités pour accepter ces politiques, mais la première erreur a été de penser que l’on pourrait juguler cette transition par l’augmentation des taxes.
Justin Mondomobe, Expert en Intelligence économique – Cameroun
Malgré les faibles performances des secteurs de la construction et de l’exploitation minière, l’économie a été soutenue par les bonnes performances de secteurs tels que l’agriculture, la sylviculture et la pêche, qui ont progressé de 4,2 %.