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Kenya : 480 tonnes de déchets plastiques  produites au quotidien

Kenya : 480 tonnes de déchets plastiques  produites au quotidien

Malgré l’adoption d’une loi révolutionnaire en 2017 interdisant les sacs en plastique à usage unique pour un usage domestique et commercial, le Kenya continue de lutter contre la pollution plastique, notamment dans sa capitale, Nairobi, où quelque 2 500 tonnes de déchets solides sont générées chaque jour, dont un cinquième est du plastique. Ainsi plusieurs négociateurs venus de 175 pays du monde se sont réunis à Ottawa, au Canada, afin de finaliser l’accord pour limiter la pollution plastique notamment dans les océans.

A Nairobi au Kenya, la population lutte chaque jour pour faire face au volume de déchets plastiques qui détruit leur pays. Dans une démarche visant à intensifier ses efforts de lutte contre la pollution plastique, le Kenya avait, en 2017, interdit les sacs en plastique à usage unique pour un usage domestique et commercial. Seulement malgré les actions du gouvernement et des populations, le pays croule sous le poids du plastique. Prenant part aux travaux de la quatrième session du Comité de négociation intergouvernemental(CNI) à Ottawa au Canada, le gouvernement kényan et d’autres experts plaident pour une solution définitive.

“Étant la seule entreprise dans la région, nous réalisons que nous ne pouvons pas trier tous les plastiques qui arrivent. Donc, de la réunion qui se déroule au Canada, nous nous attendons à une chose : ils proposeront des politiques qui nous aideront. , pour pouvoir, 100 % des plastiques produits seront recyclés à 100 %”.

Andrew Barasa , Responsable dans l’usine de recyclage Pura Terra Kenya

Le Kenya, pays de 56 millions d’habitants produit quotidiennement 480 tonnes de déchets plastiques par jour, soit 20 % des 2 400 tonnes de déchets générés par jour selon un rapport de la Banque mondiale. Pour freiner la pollution plastique, 175 pays ont convenu en 2022 de conclure le premier traité juridiquement contraignant sur la pollution plastique, y compris dans les océans, d’ici fin 2024. 

Notre responsabilité et notre devoir collectifs dans ce processus CNI est de parvenir à un traité qui reflète l’urgence de mettre fin à la crise de la pollution plastique et qui répond aux attentes des citoyens de tous nos pays qui appellent à un changement ».

Luis Vayas Valdivieso, Président du CNIEquateur

Pour résoudre le problème de la pollution plastique, de nombreux délégués d’Ottawa insistent sur le fait que la conférence devrait supprimer l’utilisation de produits chimiques spécifiques. Étant donné que beaucoup de ces produits chimiques sont basés sur des produits pétrochimiques, ils sont étroitement liés à la production de pétrole. 

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