Nouvelle hausse à la pompe pour les Kényans. Le carburant a atteint des prix record cette semaine. Une hausse de 22% sur un an pour l’essence, alors que les Kényans sont déjà confrontés à une crise du coût de la vie qui touche de nombreux produits de base, en hausse depuis un an : l’électricité, le sucre, les haricots… À cela s’ajoutent de nouvelles taxes et une dépréciation du shilling. De nouveaux tarifs qui passent mal pour les Kényans. Le ministre de l’Energie, Davis Chirchir, a imputé partiellement cette situation à la réduction de la production pétrolière au début du mois par les principaux producteurs saoudiens et russes, qui a fait grimper les prix mondiaux du brut à leur plus haut niveau depuis 10 mois. La législation prévoit de nombreux relèvements de taxes qui, selon le gouvernement, sont indispensables pour redresser les finances publiques et alléger le fardeau de la dette publique.