La Banque africaine de développement (BAD) prévoit d’aider l’Angola à créer une banque d’investissement et d’entrepreneuriat pour les jeunes, afin de permettre aux jeunes de créer leurs propres emplois et d’élever leur niveau de vie. C’est ce qu’a déclaré le 20 septembre 2024 le président de la BAD à la suite d’une audience accordée par le président angolais João Laurenço.
Afin de permettre aux jeunes de créer leurs propres emplois et d’élever leur niveau de vie, la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé qu’elle aidera l’Angola à créer une banque d’investissement et d’entrepreneuriat pour les jeunes. Cette déclaration a été faite le 20 septembre 2024 par le président de la BAD, Akinwumi Adesina, à la suite d’une audience accordée par le président angolais João Laurenço.
La BAD contribuera à la création de la Banque d’investissement et d’entrepreneuriat pour les jeunes, car cette banque peut aider à mobiliser des ressources pour que les jeunes puissent créer leurs propres emplois et startups, entreprises de technologie financière et de technologie numérique, afin d’élever le niveau de la population. de vie.
Akinwumi Adesina, Président de la BAD
Lors de cet entretien, le président de la BAD a donné des garanties au chef de l’État angolais qu’elle continuera à soutenir des projets dans le domaine de l’agriculture, des énergies, de la pêche et de l’industrie et tous les domaines qui visent le développement du pays. Selon Akinwumi Adesina, dans le secteur agricole, la BAD s’engage à soutenir le gouvernement angolais dans la production de céréales, notamment le maïs, le blé et le riz, et à renforcer son soutien dans le corridor de Lobito avec un investissement de 500 millions de dollars.
Le gouvernement a déjà investi plus de deux milliards de dollars et la BAD entend soutenir ce projet [Corredor do Lobito] comme nous l’avons déjà fait du côté zambien, rendant cette connexion possible.
Akinwumi Adesina, Président de la BAD
Selon les données de la BAD, l’économie angolaise, l’une des économies les moins diversifiées d’Afrique, est fortement dépendante du secteur pétrolier, représentant 28,9 % de son PIB, 95 % de ses exportations et 60 % de ses revenus étatiques en 2022. Toujours d’après la BAD, le secteur informel en Angola fournit environ 80% des emplois, le taux de chômage dans le pays étant évalué à près de 30%, tiré par les jeunes (52,9%) et les zones rurales (38%).