La transition vers les énergies renouvelables en Afrique a progressé de manière impressionnante au cours de la dernière décennie, de nombreux pays s’étant efforcés d’accroître leur capacité d’énergie renouvelable ces dernières années. C’est le cas de l’Égypte, le Kenya, et l’Afrique du Sud, qui font preuve d’un engagement ferme en faveur d’une utilisation accélérée des énergies renouvelables modernes.
En Afrique, les énergies renouvelables devraient connaître une forte croissance et représenter près de la moitié de la croissance de la production d’électricité dans les régions subsahariennes du continent d’ici 2040. Les Nations Unies estiment que l’Afrique a fait de grands progrès dans le développement de ses marchés de l’énergie solaire au cours des dernières années. Un nouveau rapport de l’Association de l’industrie solaire africaine (AFSIA) montre que l’installation de l’énergie solaire industrielle ou captative en Afrique a augmenté de plus de 60 % en 2022, portant la capacité solaire cumulée au-delà de la barre des 10 gigawatts (GW) ce, dans cinq pays : l’Égypte, l’Afrique du Sud, le Kenya, la Namibie et le Ghana. Dans le but d’exploiter le potentiel présenté par la révolution mondiale de l’énergie verte, le président zambien Hakainde Hichilema a souligné l’importance de la coopération régionale, en particulier avec l’Afrique du Sud, lors d’une réunion le samedi 21 octobre 2023 avec la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, le Dr Naledi Pandor, à la State House of Zambia.
“ Négliger cette fenêtre d’opportunités que nous offrent les énergies renouvelables peut être dommageable à nos populations qui pourraient bénéficier d’emplois mais surtout d’électricité propre à bas coût”.
Hakainde Hichilema, Président de la République – Zambie
Le président Hichilema s’est dit préoccupé par le fait que les pays de la région pourraient manquer une occasion de stimuler considérablement leurs économies et d’améliorer le bien-être de leurs citoyens, si l’occasion de travailler ensemble sur les technologies de l’énergie propre et des véhicules électriques n’est pas saisie rapidement, Avec l’abondance de minéraux critiques nécessaires à ces technologies d’énergie propre, l’Afrique est dans une position unique pour ouvrir la voie à la révolution de l’énergie verte.
“ Notre ministère de l’environnement et l’agriculture s’est engagé avec le ministère du commerce pour dresser une ébauche de la feuille de route à suivre pour atteindre nos objectifs communs”
Naledi Pandor, Ministre des Relations internationales et de la Coopération
Les prévisions de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) indiquent qu’avec des politiques, une réglementation, une gouvernance et un accès aux marchés financiers appropriés, les énergies renouvelables pourraient représenter jusqu’à 67 % de la production d’électricité en Afrique subsaharienne d’ici 2030.