La dynamique croissante sur laquelle s’inscrit désormais le transport aérien africain après le sombre épisode du covid 19, doit permettre de changer le récit de l’aviation sur le continent. Les travaux de la 11e convention des parties prenantes de l’aviation tenus à addis abeba en ethiopie du 7 au 9 mai 2023 ont créé le cadre pour définir les bases de ce récit nouveau dont la finalité est d’accompagner efficacement le développement sur le continent.
Connectivité, Numérisation, rentabilité sont quelques un des défis à relever pour le secteur de l’Aviation civile en Afrique. Au cours des travaux de la 11e convention des parties prenantes de l’aviation tenus à addis abeba en ethiopie du 7 au 9 mai 2023; Le Directeur général de l’AFRAA, l’association des compagnies aériennes africaines Abderrahmane Berthé a insisté sur la nécessité d’inscrire cette activité dans la durabilité qui se caractérisait entre autres par des tarifs abordables
«Parmi les défis auxquels notre industrie est confrontée, la durabilité est essentielle. Seuls 10% des citoyens africains peuvent se permettre le transport aérien, ce qui signifie qu’il existe une énorme marge de croissance. La réduction des coûts d’exploitation, la coopération entre les compagnies aériennes, les partenariats et la consolidation font partie des initiatives et du plaidoyer de l’AFRAA pour rendre le transport aérien abordable pour les Africains.
Abderrahmane Berthé, Directeur général de l’Afraa – Sénégal
Autre défi, celui de l’optimisation du marché africain. Le marché unique en construction devrait selon les données de l’african civil aviation commission augmenter de 51% le trafic intra africain en seulement 3 ans avec une baisse projetée des tarifs de l’ordre 26%. Durant les travaux de la 11e convention, les responsables présents ont encore plaidé pour accélérer la mise en œuvre de ce projet phare de l’agenda 2063.
“ Ce que le Marché Unique Africain du Transport Aérien est censé faire, c’est permettre aux États africains et à leurs opérateurs de fonctionner ensemble au niveau continental. L’autre enjeu relève des lignes directrices sur la coopération dans un environnement concurrentiel. “
Adefunke Adeyemi, SG de la commission africaine de l’aviation civile
Ethiopian Airlines qui a co organisé cette 11e convention se positionne comme un modèle de croissance sur le continent et dispose de la flotte la plus moderne d’Afrique avec plus de 100 appareils de modèles parmi les plus robustes. Avec ses 59 destinations africaines, Ethiopian Airlines véritable hub du transport aérien développe également une stratégie de prise de participation dans plusieurs compagnies africaines. Depuis 2010, Cette entreprise à capitaux publics a pris des parts à d’Asky la compagnie togolaise, Malawian Airlines, , Zambia Airways et continue sa collaboration en Guinée, au Ghana et au Nigéria
L’Ethiopie est la deuxième nation la plus peuplée d’Afrique après le Nigéria et pourtant enclavée. Le rôle joué par Ethiopian Airlines est indispensable. La compagnie aérienne qui est le seul transporteur national du pays sert de porte d’entrée pour les relations socio-économiques et politiques du pays avec le reste du monde.
Alemu Sime, Ministre des transports et de la logistique – Ethiopie
Au total, 31 compagnies aériennes africaines ont assisté à la conférence d’addis abeba. Les parties prenantes de l’écosystème de l’aviation à la Convention ont délibéré les conditions de la durabilité de l’aviation africaine, l’amélioration des opérations de fret, les réseaux de commerce électronique et la logistique, la numérisation, Accélération le tourisme intra-africain pour une croissance durable. s’agissant de la mise en œuvre du Le Marché unique du transport aérien africain, 20 États se sont engagés dans le programme pilote de mise en œuvre.