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L’Afrique œuvre pour mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles

L'Afrique œuvre pour mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles

La violence faite aux femmes et aux filles est l’une des violations des droits humains les plus répandues au monde et qui interpellent l’opinion public sur l’effectivité des droits fondamentaux des femmes et des filles. Les  chefs d’Etats et de gouvernement africains conjuguent leurs efforts pour éradiquer toutes formes de discrimination à l’égard de la femme et de la fille, en particulier la violence sexuelle en période de conflit et de catastrophes humanitaires. Les leaders africains promeuvent la masculinité positive qui constitue un des leviers essentiels à l’atteinte des objectifs de développement durable de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.  

La masculinité positive représente un des leviers essentiels permettant d’améliorer la condition et la position des femmes, dans une perspective de transformation du rapport entre les femmes et les hommes. Par ailleurs, la persistance des violences faites aux femmes et aux filles en Afrique liées aux normes et pratiques socioculturelles néfastes, démontrent qu’il est impossible d’atteindre un développement durable, tant que les droits à la vie, à la santé, et à l’intégrité physique ne sont pas garantis à tous soulignent les chefs d’etats et de gouvernement africains.

“L’Afrique ne peut aspirer à la mise en œuvre de l’agenda 2063 pour l’Afrique que nous souhaitons que l’avenir dont elle elle aspire atteindre que si elle arrive à peser collectivement sur la scène international, notre unité d’action et aussi de penser, de conviction, notre engagement sans faille en le renforcement de notre unité sont primordiales si nous voulons garantir un futur meilleur aux générations à venir.”

Sahle-Work Zewde , Présidente de la RépubliqueEthiopie 

Selon les experts, les actes de violence à l’égard des femmes et des filles, généralement perpétrés par des hommes, relèvent le plus souvent d’un abus des positions, que leur confèrent les normes patriarcales, ainsi que d’autres ressorts, comme la supériorité économique sur les femmes.

“[…] Le système de socialisation de notre société doit changer. Les hommes ne doivent pas être socialisés dans la violence et surtout être violents envers les femmes qui sont très proches d’eux. Parfois même envers leurs propres mères. Donc ils ne doivent pas perpétuer cette violence.”

Gertrude Mongella , Ancien président du parlement panafricainTanzanie 

Les efforts collectifs des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) ont mené à l’émergence en 2021, la Déclaration de Kinshasa, stipulant l’élaboration de la Convention de l’Union Africaine, sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles, le soutien et l’accélération de la mise en œuvre, du Protocole additionnel à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif aux droits de la femme en Afrique, la participation active et le leadership des femmes et des filles dans toutes les sphères politiques, sociales, culturelles et économiques du continent. 

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