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L’Afrique réclame une démocratie politique, sociale et économique au sein de l’ONU

L’Afrique possède d’immenses terres arables, mais souffre d’insécurité alimentaire et dépense plus de 60 milliards de dollars par an en importations alimentaires. Les dirigeants africains appellent à un développement agricole innovant et demandent une représentation équitable au sein des Nations Unies, conformément au consensus d’Ezulwini, base des revendications africaines pour un multilatéralisme orienté vers la prospérité pour tous. Des réformes, y compris l’exercice du droit de veto, sont prévues pour 2023.

L’Afrique fait face à une véritable contradiction. Le continent compte près de 600 millions d’hectares de terres arables non cultivées, soit environ 65% du total mondial. Pourtant, dans cette région 58 % de la population estimée à plus de 1,2 milliard de personnes est touchée par l’insécurité alimentaire en 2023. La facture des importations alimentaires africaines d’un montant de plus de 60 milliards de dollars par an, déséquilibrant la balance commerciale africaine. Le président de l’Union africaine Azali Assoumani appelle au développement d’une industrie agricole africaine innovante.

“Il est temps que les partenariats entre les Gouvernements africains, les organismes de développement et les secteurs privés étrangers et locaux,soient renforcés,afin de relever ces défis, de manière efficace et durable. Il est temps également que nos partenaires nous appuient dans la mise en œuvre des réformes ambitieuses, telles que le transfert d’expertise et de technologies, afin d’aider les pays durement affectés, à promouvoir le développement agricole, et plus particulièrement, à produire et transformer leurs produits au niveau local, afin de leur donner une valeur ajoutée et lutter ainsi contre les pénuries et la famine.”

Azali ASSOUMANI, Président en exercice de l’Union Africaine

Pour le président kényan William Ruto, les crises climatiques, politiques et sécuritaires qui agitent le monde,  avec des conséquences économiques importantes, reflètent le recul des membres de l’ONU dans l’atteinte des objectifs de développement durables. Face à ces défis, l’Afrique est prête à assumer plus de responsabilités dans le concert des Nations.

“En tant qu’Africain nous ne sommes pas venus au monde pour demander l’aumône ou la charité, mais travailler avec le reste de la communauté internationale afin de donner à chaque être humain une chance décente de sécurité et de prospérité, en prenant des mesures nécessaires, afin de mobiliser des ressources adéquates pour l’investissement, de sorte que l’on puisse faire face à la sécurité défis et résoudre les conflits. Ainsi nous apportons également notre contribution à la construction d’un mode prospere”

William Ruto, Président de la RépubliqueKenya

Les dirigeants africains appellent les Nations Unies à représenter leurs idéaux de démocratie, d’égalité et de bonne gouvernance.  Dans une position commune, celle consignée dans le consensus d’Ezulwini. Depuis 2005, l’Union Africaine réclame deux sièges permanents avec droit de véto et 2 sièges non permanents au Conseil de sécurité de l’ONU. 

“Nous ne pouvons pas continuer à prêcher la démocratie, l’égalité et la bonne gouvernance partout dans le monde ; nous ne pouvons pas insister sur la paix et la justice dans le monde, alors que notre organisation mondiale est considérée par la majorité de ses membres et par les peuples du monde comme entravée par une structure injuste et injuste.”

Nana AKUFO-ADDO, Président de la RépubliqueGhana

Le processus d’Ezulwini fonde les aspirations de l’Afrique pour un multilatéralisme plus juste, soixante-dix-huit ans après la création de l’Organisation des Nations Unies. Ce texte fixe les priorités de l’organisation panafricaine ainsi que l’ensemble de ses membres en matière de sécurité, de lutte contre les changements climatiques, la lutte contre la pauvreté et le désendettement du continent. Des réformes pour lesquelles le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a promis pour 2023, des avancées claires, notamment en ce qui concerne l’exercice du droit de véto. 

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