Le Cameroun vise à devenir un pays émergent avec un secteur industriel et minier fort d’ici 2035. Des projets miniers sont en cours pour transformer les ressources minières localement. Le gouvernement offre des incitations fiscales pour les entreprises extractives et le pays possède d’importants gisements de minerai de fer, de bauxite, de diamants, de calcaire, de rutile et de cobalt nickel.
Le Cameroun entend accéder au rang de pays émergent doté d’un secteur industriel et minier fort à l’horizon 2035. Actuellement, le secteur minier ne contribue qu’à environ 1% du PIB du pays d’Afrique centrale, de source officielle. Un taux que le pays veut relever pour son émergence. A court terme, le pays développe des projets miniers qui mettent l’accent sur la transformation des ressources minières d’ici deux à trois ans. Pour le ministre camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Fuh Calistus Gentry, le défi du développement peut être relevé en apportant au niveau local, de la valeur ajoutée aux produits extractifs. En effet, la valeur d’un produit minier gagne plus de cinq fois sa valeur en le transformant avant son exportation.
La transformation des ressources minières est inscrite dans les programmes de développement du Cameroun. Pour permettre l’essor de ce segment, le gouvernement a prévu des incitations fiscales pour les entreprises extractives. La taxe ad valorem qui s’applique aux sociétés minières au Cameroun est prélevée au taux de 5% de la valeur des produits des mines extraits.
Le sous-sol camerounais dispose notamment d’importants gisements de minerai de fer, de bauxite, de diamants, de calcaire, de rutile et de cobalt nickel. Le pays a mis en évidence trois cent nouvelles anomalies géochimiques, des indices et des gisements miniers sur 40 % du territoire national en 2019.