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Le Corridor LAPSSET, moteur d’intégration en Afrique de l’Est

Le projet de corridor de transport Port de Lamu-Soudan du Sud-Éthiopie (LAPSSET) en Afrique de l’Est joue un rôle déterminant dans la promotion de l’intégration économique africaine, projet phare de l’Union africaine. La mise en œuvre effective de ce projet pourrait accélérer l’intégration dans la région et la réalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine, selon les dirigeants de la Communauté d’Afrique de l’Est. Avec un marché de plus de 160 millions de personnes, le projet de corridor LAPSSET, lancé en 2012, vise à relier le Kenya, l’Éthiopie et le Soudan du Sud via un réseau de ports, d’autoroutes, de chemins de fer, d’oléoducs, d’aéroports et de stations balnéaires dans le but de faciliter le commerce et stimuler la croissance économique en Afrique de l’Est.

L’intégration régionale reste cruciale pour réaliser la transformation des économies africaines. Selon des experts, l’intégration économique en Afrique passe notamment par le développement des infrastructures. Dans ce contexte, le corridor LAPSSET en Afrique de l’Est joue un rôle déterminant dans la promotion de l’intégration africaine. Pour les dirigeants de la Communauté d’Afrique de l’Est, la mise en œuvre effective de ce projet de corridor pourrait accélérer l’intégration du bloc régional et la réalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine.

“Il s’agit d’un grand projet qui a un impact sur la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC). L’un de nos principaux objectifs est de créer une infrastructure directe pour l’expansion du commerce et l’approfondissement de l’intégration. Le projet offre une opportunité de réduction des coûts de transport, de réduction des coûts des marchandises, de réduction des coûts des affaires et c’est l’un des défis que nous espérons relever dans le cadre du pilier de la CAE sur l’accès commun au marché.”

Veronica Mueni Nduva, Secrétaire générale de la Communauté d’Afrique de l’Est

Le corridor de transport Port de Lamu-Soudan du Sud-Éthiopie (LAPSSET) est le plus grand projet d’infrastructure intégré et transformateur d’Afrique de l’Est. Avec un marché de plus de 160 millions de personnes, le corridor LAPSSET fait partie des projets phares de l’Union africaine. Lancé en 2012, pour un coût estimé à plus de 24,5 milliards de dollars, le projet vise à relier le Kenya, l’Éthiopie et le Soudan du Sud via un réseau de ports, d’autoroutes, de chemins de fer, d’oléoducs, d’aéroports et de stations balnéaires dans le but de faciliter le commerce et stimuler la croissance économique dans la région.

“Le projet a enregistré de nombreux succès et réalisations majeures. Les grands axes routiers ont été achevés, le port de Lamu est déjà opérationnel même s’il est encore en construction, mais il reste encore beaucoup à faire. De nombreuses ressources sont nécessaires, ce qui souligne l’importance de garantir davantage de partenariats.”

Veronica Mueni Nduva, Secrétaire générale de la Communauté d’Afrique de l’Est

La mise en œuvre du projet de corridor LAPSSET favorisera la connectivité en Afrique de l‘Est à travers la libre circulation des personnes, des biens et services, selon des experts. Elle stimulera les échanges commerciaux entre les pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est, qui ont atteint un record de 10,9 milliards de dollars en 2022. La contribution du corridor LAPSSET à la croissance économique du Kenya pourrait se situer entre 8 et 10% du PIB, selon les données officielles.

“Nous connectons les pays enclavés de l’Éthiopie et du Soudan du Sud et veillons à ce qu’ils aient accès au commerce maritime mondial en facilitant l’accès au marché commun.”

Veronica Mueni Nduva, Secrétaire générale de la Communauté d’Afrique de l’Est

Le projet de corridor LAPSSET s’aligne avec la vision de l’Union africaine de développer des infrastructures transfrontalières afin de promouvoir l’intégration économique régionale en Afrique. L’achèvement du projet, prévu d’ici 2045, consolidera la position de la région de l’Afrique de l’Est en tant que hub logistique, selon la Banque africaine de développement.

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