Le 25 mai, comme chaque année, s’est célébrée la journée mondiale de l’Afrique. Une date qui marque l’anniversaire de la signature des accords de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine), le 25 mai 1963. Une occasion pour chaque pays du continent d’organiser des événements dans le but de favoriser le rapprochement entre les peuples africains. Le défi de la construction d’une nouvelle Afrique, prospère et pacifique pour toutes et tous, est la constante qui se dégage de toutes les initiatives liées à cette journée de l’Afrique.
Dans une salle de conférence de l’université de Limpopo, une province située dans le nord de l’Afrique du Sud, danses et chants traditionnels, pour agrémenter la commémoration de la Journée de l’Afrique. Ce jour là dans ce haut lieu de savoir, plusieurs allocutions se succèdent, pour rendre hommage à une Afrique aux énormes potentialités. Pour Chupu Stanley Mathabatha, le Premier ministre de la province du Limpopo, il faut une nouvelle manière d’aborder les problèmes du continent.
C’est de notre responsabilité en tant qu’africains de changer la façon dont le monde nous perçoit, et le début c’est maintenant. A cet effet, avec l’engagement politique de l’université du Limpopo, lorsque vous dites que vous avez la politique, vous avez un héritage. Votre mantra est que, Vous voulez des solutions pour l’Afrique.
Chupu Stanley Mathabatha, Premier ministre de la province du Limpopo
Le 25 mai est fortement enraciné dans l’ensemble des pays africains, et il représente le symbole du combat de tout le continent pour la libération, le développement et le progrès économique. Tous les ans, à cette date, le président en exercice de la Commission de l’Union Africaine fait une adresse au continent, terre d’avenir, qui doit compter sur elle-même, mobiliser ses efforts, tout en synergie, pour être la destination qu’elle est en réalité.
L’Afrique de nos rêves, l’Afrique des routes, des autoroutes, des chemins de fer, des aéroports, de l’énergie électrique, des exploitations agricoles, des produits pharmaceutiques et médicaux, des parcs industriels et numériques, mais aussi de la création artistique et du génie sportif. J’invite tout particulièrement notre jeunesse à porter et à remplir ce message.
Macky Sall, Président en exercice de l’Union africaine
Pour cette édition 2022, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU a émis un message, peignant l’Afrique sous le prisme de l’espoir qu’elle charrie. Malgré les crises de plusieurs ordres. Le covid-19 en 2020, la guerre en Ukraine depuis plus d’un mois, qui s’adossent sur une crise humanitaire sévère, l’Afrique chemine vers un destin qu’on lui prédit enviable à plusieurs égards.
De belles perspectives s’ouvrent pour l’Afrique. Notamment grâce au nombre croissant de jeunes et à leur dynamisme, à des initiatives telles que la Zone de libre échange continentale africaine et de la décennie de l’inclusion financière et économiques des femmes, ou encore l’Agenda 2063 qui traduit la vision audacieuse de l’Union africaine pour l’avenir.
Antonio Guterres, Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies
L’Afrique est considérée à juste titre comme le berceau de l’humanité, à l’origine d’un grand nombre de peuples, de langues, de religions et de traditions. Un tableau qui occulte des données telles que le PIB par habitant, le plus bas du monde. Son essor passe par la capacité à transformer ses ressources naturelles. Un défi pour “la nouvelle Afrique” telle que la désigne Moussa Faki Mahamat.