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Le libre-échange en Afrique, facteur de promotion des zones économiques spéciales

Les zones économiques spéciales, de plus en plus en développement sur le continent africain sont de véritables vecteurs de croissance économique et des instruments d’investissements. Mais le libre échange pourrait favoriser la floraison de ces méga structures. Actionner les leviers de l’établissement du libre échanges et le nœud des préoccupations des politiques pour débloquer le potentiel de ces structures.

Situé à 27 km de Libreville et s’étendant sur 1126 hectares, la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok avec ses 144 entreprises de 16 pays opérant dans 70 secteurs industriels, a rapporté à l’économie gabonaise en 2023, 307 milliards de FCFA, s’érigeant en véritable instrument d’investissement et de croissance. Des chiffres qui pourraient croître si les échanges intra africain étaient stimulés.‌ Parce qu’en dépit des politiques économiques les échanges dans la sous région CEEAC demeurent très faibles, de l’ordre de 1.57% contre 15 à 16% pour les autres sous régions selon la CEA.

“C’est 1,57% des échanges intra régionaux en Afrique centrale, dans la zone CEEAC, comparé à une moyenne de 15 à 16% pour les autres sous régions.  Et donc pour nous il s’agit d’essayer d’accompagner les Etats pour parvenir à échanger davantage entre eux et pour y arriver il faut renforcer la capacité manufacturière et le tissu industriel de la sous région.”

Jean Luc MASTAKI, Directeur du bureau sous-régional CEA Afrique centraleCentrafrique

L’initiative de commerce guidé (GTI) a été lancée à Accra, au Ghana, le 7 octobre 2023 avec l’objectif de permettre des échanges commerciaux significatifs et tester l’environnement opérationnel, institutionnel, juridique et de politique commerciale dans le cadre de la ZLECAf. À date seul 2 des 11 pays de la CEEAC ont pu participer à la première expérience de cette initiative. Une situation qui préoccupe les politiques de ladite sous région 

“Il n’y a que  deux pays sur les onze, à savoir le Cameroun et le Rwanda qui ont pu participer à la première expérience sur l’initiative guidée de l’Afrique centrale. Les autres se préparent pour une seconde phase mais nous souhaiterions que ça aille vite. C’est la raison pour laquelle la CEEAC a jugé extrêmement important d’organiser cette réunion afin de comprendre pourquoi ça traîne.”

François KANIMBA, Commissaire au Marché Commun de la CEEAC Rwanda

Si la libre circulation est de plus en plus effective entre pays africains avec notamment le Bénin, la Gambie ou les Seychelles, qui autorisent l’entrée sur leurs sols sans visa aux ressortissants Africains, la ZLECAF est l’outil de la liberté économique par la promotion de l’import-export intra africain. Pour atteindre les objectifs visés par cet instrument, stimuler les échanges intra-africain de 52,3 % d’ici 2025, augmenter les revenus de l’Afrique jusqu’à 450 milliards de dollars d’ici 2035, entre autres selon le FMI, des formations sont offertes pour permettre l’appropriation des étapes à l’exportation. 

“L’export c’est une fonction stratégique; c’est-à-dire qu’il faut investir dans le processus industriel, dans les équipes RH, d’avoir une équipe dédiée à l’exportation. Ça c’est fondamental avant de se lancer dans le processus de l’exportation. Il faut s’assurer de la conformité de ses produits et du marché vers lequel les entreprises envisagent d’exporter.”

Ilyas Choubaili, Expert en Commerce et Transport MaritimeMaroc

Dans l’ensemble, le marché-libre projeté, d’une valeur de 3 000 milliards de dollars à travers la ZLECAF, pourrait contribuer à inverser les tendances actuelles en matière de pauvreté, d’inégalité et de croissance sur le continent, et à mettre l’Afrique sur la voie d’une croissance inclusive et durable, selon le rapport 2021 sur le développement économique en Afrique de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement CNUCED.

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