Pour réaliser la vision du président Bola Tinubu, à savoir remodeler l’économie nigériane afin de stimuler le développement et la croissance économique, la République fédérale du Nigeria a adopté la biotechnologie moderne comme outil essentiel pour assurer la sécurité alimentaire, la création d’emplois et l’éradication de l’extrême pauvreté dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Bien que la sécurité sanitaire du pays suscite des inquiétudes, le gouvernement assure la population de ses engagements en matière de protection de la santé humaine et de l’environnement.
Le Nigéria adopte la biotechnologie moderne pour lutter contre l’insécurité alimentaire, créer des emplois et éradiquer l’extrême pauvreté dans le pays. Bien que la population nigériane soit préoccupée par la sécurité des cultures génétiquement modifiées, le ministre d’État à l’environnement, Iziaq Salako, dans ses remarques lors de la réunion des parties prenantes sur la biosécurité et la biotechnologie à Abuja le 30 avril 2024, réaffirme l’engagement du gouvernement à donner la priorité à la santé humaine et à l’environnement.
« La biotechnologie a sans aucun doute permis des avancées révolutionnaires dans les domaines de l’environnement et de l’agriculture.
Iziaq Salako, Ministre d’État à l’environnement –Nigeria
Le gouvernement fédéral du Nigeria, dans le cadre de ses actions visant à garantir la sécurité alimentaire, a approuvé en janvier 2024 la commercialisation de quatre variétés de maïs « Tela » en vue d’une plantation commerciale dans le pays. Selon l’International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications (ISAAA), au moins 33 grandes cultures vivrières ont été génétiquement modifiées dans le monde. Parmi celles-ci, le maïs, le niébé, le coton et le soja ont été officiellement approuvés pour la commercialisation par les autorités nigérianes. Le Nigeria figure parmi les six pays africains les plus avancés dans l’adoption des cultures biotechnologiques sur le continent.
« Notre objectif principal est de nous engager activement dans le soutien des mesures de biosécurité”.
Uche Nnaji, Ministre des sciences, de la technologie et de l’innovation – Nigeria
Selon l’Agence nationale pour la biotechnologie, la recherche et le développement, le Nigeria compte plus de 20 instituts de recherche qui travaillent sur l’amélioration génétique de diverses cultures dans le pays. Au cours de la dernière décennie, l’adoption d’organismes génétiquement modifiés (OGM) par les agriculteurs a fait l’objet d’un débat intense entre les scientifiques, les écologistes et même les militants de l’alimentation au Nigeria et dans le monde entier.