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Le Sénégal, l’Ouganda et le Malawi adoptent des programmes Innovants pour la Cuisson Propre

Face aux défis sanitaires et environnementaux posés par les méthodes de cuisson traditionnelles, divers pays africains, à l’instar du Sénégal, de l’Ouganda, du Malawi mettent en œuvre des politiques publiques novatrices pour promouvoir des pratiques de cuisson plus durables, améliorer les conditions de vie des populations, et réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Le sommet sur la cuisson propre en Afrique, tenu à Paris le 14 mai, a souligné l’importance de moderniser les modes de cuisson sur le continent pour améliorer les conditions de vie des femmes et réduire les impacts négatifs sur la santé et l’environnement. Au Sénégal, des initiatives prometteuses sont en cours pour répondre à ce défi. Le programme Bio Digest a pour objectif de réaliser 27 000 biodigesteurs d’ici 2030, avec déjà 3 000 unités installées. De plus, le projet visant à introduire 800 000 foyers améliorés par an témoigne de l’engagement du pays à moderniser les pratiques de cuisson.

“Entre autres programmes, il y a la brutalisation que le Sénégal a commencé depuis 1974 et le but essentiel de tout ceci. Comme toutes les réflexions en contre développement, c’est d’assurer de manière durable l’approvisionnement des ménages urbains et ruraux en combustibles domestiques, en préservant les ressources forestières, l’environnement, la biodiversité agricole, la biodiversité forestière, mais aussi la santé.”

BIRAME SOULEYE DIOP, Ministre du Pétrole et de l’EnergieSénégal

En Ouganda, une campagne de promotion du gaz de pétrole liquéfié (GPL) est en cours pour encourager l’adoption de ce combustible plus propre. Face aux réticences des populations à utiliser le gaz, même parmi ceux qui en ont les moyens financiers, des initiatives de sensibilisation et de formation sont mises en place avec des partenaires locaux et internationaux. Cette démarche vise à réduire les émissions de CO2 et à offrir une alternative plus saine et plus durable aux méthodes de cuisson traditionnelles.

“Nous introduisons des compteurs électriques particuliers avec des puces, des micro circuits qui nous permettent de contrôler. Donc, il y a donc ces tarifs spéciaux pour la cuisson et il n’y a pas d’abus.Troisièmement, l’Ouganda est en train de mettre en place une campagne de promotion du GPL. Les gens ont peur d’utiliser le gaz même. C’est eux qui pourraient se le permettre financièrement. Donc, nous organisons cette démarche avec nos partenaires.” 

RUTH NANKABIRWA SENTAMU, Ministre de l’Energie et du Développement minéralOuganda

Au Malawi, les politiques publiques se concentrent sur l’individu, en particulier les populations rurales et moins alphabétisées. Les stratégies mises en œuvre visent à être inclusives et centrées sur les bénéficiaires, avec un diagnostic précis des problèmes pour formuler des solutions adaptées. L’objectif est de promouvoir des pratiques de cuisson propres qui soient accessibles et efficaces pour tous, en tenant compte des besoins spécifiques des communautés locales.

“On se concentre sur celui qui vient de l’extérieur, l’investisseur, le partenaire. Comment est ce qu’on va définir la politique pour qu’il soit heureux, satisfait. Mais il ne pas oublier la personne, le bénéficiaire et celui qui est dans le village et qui ne sait peut être pas lire ou écrire. Donc, du point de vue du Malawi, il faut vraiment axer ses politiques sur les personnes. Un bon diagnostic du problème doit se focaliser sur les personnes afin qu’effectivement la prescription soit également ciblée.”

MICHAEL USI, Ministre des Ressources naturelles et du Changement climatique Malawi

Les efforts déployés par le Sénégal, l’Ouganda et le Malawi montrent une volonté commune de moderniser les modes de cuisson en Afrique. Ces initiatives variées, allant de la promotion des biodigesteurs à l’adoption du GPL et à l’inclusion sociale, soulignent l’importance de politiques publiques adaptées pour améliorer la santé, préserver l’environnement et renforcer les conditions de vie des femmes. La coopération internationale et le soutien financier sont essentiels pour atteindre ces objectifs ambitieux et garantir un avenir plus durable pour le continent africain.

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