Le gouvernement égyptien s’oppose fermement à la poursuite par l’Éthiopie du remplissage unilatéral du barrage du Nil sans accord avec l’Égypte et le Soudan sur le remplissage et l’exploitation dudit barrage. Une politique qu’il qualifie de violation manifeste de l’accord de la Déclaration de principes de 2015 et d’une grave violation des règles applicables au droit international, qui obligent l’Éthiopie, en tant que pays en amont, à ne pas porter atteinte aux droits des pays en aval. Le ministre des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a appelé le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités à cet égard dans les meilleurs délais.