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Les chefs d’Etat africains réclament  2 sièges permanents au Conseil de sécurité de l’ONU

Plus que jamais, la question de la représentation de l’Afrique dans les instances mondiales se pose aujourd’hui. L’Afrique, qui compte avec 54 États 28 % des 193 pays membres des Nations unies, revendique depuis 25 ans – une première déclaration ayant été faite à Harare en 1997 – deux sièges permanents au Conseil de sécurité, et cinq de membres non permanents. Pour les dirigeants africains, le continent devrait jouer un rôle plus important dans les relations internationales, notamment au Conseil de sécurité de l’Onu. La 78ème Assemblée générale des Nations Unies a été l’occasion pour les chefs d’Etat d’accentuer ce plaidoyer.

Représentant 25 % des membres de l’ONU, l’Afrique ne dispose que de deux à trois sièges non permanents au Conseil de sécurité. Dans l’optique d’une participation effective du continent à la gouvernance mondiale, les leaders africains appellent depuis de nombreuses années à un rééquilibrage du pouvoir au sein des institutions mondiales. À l’appui de sa requête, l’Afrique met en avant son exclusion de la prise de décision dans les instances internationales. La réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies est l’un des points défendus par les chefs d’Etat africains lors des débats de la 78ème Assemblée générale des Nations Unies.. 

« L’Afrique, où vivront 3,8 milliards d’habitants, à la fin de ce siècle, et qui entend jouer un rôle crucial dans l’atteinte des ODD, a le droit de participer, aux instances décisionnelles mondiales, et d’accéder entre autres,au Conseil de Sécurité, en tant que membre permanent, et jouir ainsi de ses droits, conformément au consensus d’Ezulwini. »

Azali Assoumani, Président de l’Union des Comores

Les chefs d’Etat africains appellent à une réforme du Conseil de sécurité pour la préservation d’un principe fondamental de l’ONU, la confiance et l’équité entre ses membres. Le continent revendique deux sièges de membres permanents au Conseil de sécurité. Pourtant, le président congolais Félix Antoine Tshisekedi a précisé qu’une réforme de l’ONU serait indispensable mais insuffisante.

« À ce sujet, la demande pressante et incessante de mon pays et de l’Afrique tout entière est d’élargir le Conseil de Sécurité des Nations Unies, en tant qu’organe pilote et décisionnel de l’ONU afin de pouvoir intégrer, en son sein, deux représentants du continent africain en qualité de Membres permanents aux fins de consacrer un équilibre géographique juste et représentatif. »

Félix Tshisekedi, Président de la RépubliqueRD Congo

Pour Julius Maada Bio, président de la République de Sierra leone et coordinateur du Comité des dix chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies, le Conseil de sécurité de l’ONU reste prisonnier de l’époque de 1945, quand une grande partie de l’Afrique était encore sous l’emprise regrettable du colonialisme. Selon lui, réformer le Conseil de sécurité pour le rendre plus largement représentatif devrait renforcer son efficacité, sa légitimité et la mise en œuvre de ses décisions.

« La demande de l’Afrique pour deux sièges permanents ─ avec les droits correspondants, y compris le droit de veto droits correspondants, et cinq sièges s non permanents sont des questions d’équité, de justice et de notre droit à d’avoir notre mot à dire dans la prise de décision sur les questions qui affectent la région africaine. »

Julius Maada Bio, Président de la RépubliqueSierra leone

L’Afrique est historiquement le théâtre des opérations de maintien de la paix des Nations unies. Aujourd’hui, le continent réclame un multilatéralisme ouvert et respectueux des différences, car comme l’indique le président Azali Assoumani :  » seul un multilatéralisme plus juste et plus efficace, car plus inclusif, susceptible d’apporter les changements profonds tant souhaités, pour une meilleure vie, dans le continent et à travers le monde.” L’un des aspects de cette ouverture politique concerne l’élargissement de l’exercice du droit de véto, actuellement réservé à la Chine, aux Etats-Unis, à la France, au Royaume-Uni et à la Russie. 

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