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Les échanges commerciaux enregistrent une croissance de 14,4% en 2023


En Afrique, le commerce a toujours été perçu comme un important moteur de croissance économique et de développement. La non–existence d’échanges commerciaux significatifs entre les différents pays africains n’a pas permis à ces derniers d’exploiter pleinement les synergies de leurs économies.Actuellement, le commerce intra-africain est faible et ne représente que 14,4 % du total des exportations africaines, comparé à 10, 2% en 2012. Ainsi, Le commerce intra-africain se pose comme l’une des solutions aux défis de développement que connaît l’Afrique, notamment l’accès aux infrastructures et à de nombreux services sociaux.

Le commerce intra-africain se situe à environ 12 %, très en deçà du commerce intra-régional en Europe. Même si plusieurs raisons expliquent la faiblesse du commerce intra-régional en Afrique, la carence en infrastructure occupe une place importante dans cet état de fait. L’Afrique souffre d’un énorme déficit d’infrastructures (routes, électricité, chemins de fer, ports, aéroports). Selon la Banque africaine de développement , moins du tiers de la population africaine a accès à une route praticable en toute saison, tandis que les coûts de transport et les délais d’acheminement des marchandises le long des corridors routiers sont deux à trois fois supérieurs à ceux des autres régions du monde.

Notre continent doit connaître les dangers d’une dépendance excessive à l’égard de sources extérieures pour répondre à sa demande croissante de denrées alimentaires, de médicaments et de fournitures essentielles. Il est clairement démontré que l’Afrique doit produire ses propres aliments et médicaments afin de renforcer les chaînes d’approvisionnement continentales, d’investir dans les infrastructures et de renforcer les capacités des institutions africaines.

Cyril Ramaphosa , Président de la République Afrique du Sud

Les économies africaines pourront ouvrir la voie à une intégration plus profonde pour autant que des réseaux d’infrastructure relient les centres de production aux pôles de distribution du continent.pour cela, La ZLECAf, le marché commun, qui s’est récemment étendu aux Etats-unis d’Amérique et aux Caraïbes, devrait permettre aux pays les moins avancés de connaître une croissance. L’implémentation de la ZLECAf, la zone de libre échange continentale africaine, qui se veut l’un des facteurs majeurs des perspectives de développement du continent africain, va permettre un boom économique en stimulant l’efficacité .

Le fait même du plan d’action signifie une plus grande contribution du secteur privé. Il n’y a pas de meilleur moyen de faire avancer les impératifs de la zone de libre-échange continentale africaine que de consolider ce partenariat entre le secteur privé et le secteur public.

Paul Kagame, Président de la République Rwanda

Les principales conclusions indiquent que la ZLECAf a le potentiel d’encourager les investissements directs étrangers nécessaires pour que l’Afrique se diversifie dans de nouvelles industries, telles que l’agroalimentaire, l’industrie manufacturière et , et de réduire la vulnérabilité de la région aux cycles d’expansion et de ralentissement des produits de base. 

L’établissement des accords de libre-échange continentaux africains est peut-être la meilleure preuve que nous prenons notre destin collectif en main. La Zlecaf est un signal clair de la volonté politique et du désir d’inverser la tendance à la dépendance vis-à-vis de l’extérieur et des produits de base et de s’assurer qu’en tant que continent, nous prenons notre destin collectif en main. 

KANAYO AWANI , Vice-présidente exécutive d’Afreximbank  Nigéria

Selon l’Union africaine, d’ici 2035, cette intégration de la Zlecaf  augmenterait les revenus de 9 %, soit 571 milliards de dollars, et permettrait de créer 18 millions de nouveaux emplois, 2,5 % des travailleurs du continent se dirigeant vers de nouvelles industries. Cela permettrait de porter à 50 millions le nombre de personnes sortant de l’extrême pauvreté.

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