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Les États africains s’engagent à consolider les partenariats bilatéraux afin d’augmenter les flux d’investissement

African Union Journal : les États africains s'engagent à consolider les partenariats bilatéraux

Une coopération renforcée reste cruciale pour favoriser les investissements en Afrique. Les États s’engagent à consolider les partenariats bilatéraux et multilatéraux afin d’augmenter les flux d’investissements dans les secteurs stratégiques de développement du continent tels que l’éducation, l’agriculture, les infrastructures, l’industrie, la santé, l’énergie et les technologies. Le potentiel de l’Afrique dans les domaines des énergies renouvelables, de l’agroalimentaire, du pétrole, ainsi que la main-d’œuvre jeune présentent ainsi de nouvelles opportunités de coopération pour les investisseurs locaux et étrangers.

La coopération demeure un facteur majeur pour stimuler les investissements durables en Afrique. Les États du continent œuvrent à consolider les partenariats bilatéraux et multilatéraux en vue d’augmenter les flux d’investissements dans les secteurs stratégiques de développement. Sur le continent, l’agriculture est parmi les activités nécessitant le plus d’investissements, alors qu’elle fournit les moyens de subsistance de 70% de la population. Pour les dirigeants africains, une coopération renforcée, à travers notamment le partage d’expertises, est indispensable pour un meilleur avenir du secteur dans un contexte de crise climatique.

“L’avenir de l’agriculture africaine repose sur une coopération renforcée, un partage d’expertises et un engagement commun, notamment en offrant aux agriculteurs africains des programmes de formation et d’échanges qui vont contribuer à renforcer les capacités locales en matière de recherche et de développement agricole.

Azali Assoumani, Président de la RépubliqueComores

Les flux d’investissements directs étrangers vers l’Afrique sont estimés à 48 milliards USD en 2023, selon la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Les investissements intra-africains se sont, quant à eux, établis à 12,1 milliards USD en 2018. Les principaux secteurs d’investissement comprenaient l’éducation, l’agriculture, les infrastructures, l’industrie, la santé, l’énergie et les technologies et l’innovation. Les perspectives de la Zone de libre-échange continentale africaine, marché commun continental africain de plus de 1,3 milliard de consommateurs, ont renforcé l’attrait du continent en tant que destination d’investissement.

“Il est dans l’intérêt de tout pays d’avoir un marché d’exportation et d’investissement diversifié, c’est ce que nous proposons. Si l’on prend par exemple le secteur automobile, le continent africain aura besoin, d’ici 2035, de 5 millions de véhicules produits par an en Afrique. Aujourd’hui, nous en sommes à 1,2 million de véhicules par an produits en Afrique. Cela signifie qu’il existe une opportunité d’investir pour fabriquer 4 millions de véhicules d’ici 2035.”

Wamkele Mene, Secrétaire général du Secrétariat de la ZLECAfAfrique du Sud

Pour réaliser ses objectifs de développement durable, l’Afrique a besoin de plus de 600 milliards USD d’investissement annuel, selon des experts. Ils estiment que les partenariats public-privé contribueraient considérablement à accélérer les investissements, ce qui devrait combler le déficit en matière d’infrastructures et des technologies, notamment.

En Afrique, mais aussi à l’échelle mondiale, nous commençons à considérer l’écosystème des startups et du secteur privé comme un moyen d’identifier et de développer des solutions potentielles susceptibles de révolutionner les industries. Bâtir la confiance dans l’établissement de collaborations commerciales ou la gestion d’investissements est un élément essentiel de la conduite des affaires et du développement. C’est pourquoi à AfriLabs, nous nous efforçons de combler cet écart.”

Anna Ekeledo, Directrice exécutive d’AfriLabs Nigéria

Le potentiel de l’Afrique dans les domaines des énergies renouvelables, de l’agroalimentaire, du pétrole, ainsi que la main-d’œuvre jeune présentent de nouvelles opportunités de coopération pour les investisseurs locaux et étrangers. L’engagement du continent en faveur des réformes économiques et des partenariats stratégiques devrait contribuer à une croissance soutenue des investissements, consolidant ainsi sa position dans les chaînes de valeur mondiales.

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