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Les exportations de produits finis de l’Afrique restent un enjeu crucial

Les pays africains ne souhaitent plus se contenter d’exporter des ressources naturelles, mais visent dorénavant à vendre plus de produits finis, ont défendu les présidents sud-africain Cyril Ramaphosa et Ougandais Yoweri Museveni au sommet Russie – Afrique 2023. La transformation locale de produits miniers et agricoles, de produits forestiers, est un enjeu crucial pour la diversification économique et l’accroissement de la participation de l’Afrique au commerce mondial.

L’Afrique participe actuellement à moins de 2% au commerce mondial selon les données du Fonds monétaire international. Ce faible pourcentage s’explique en partie par la situation du continent, qui importe de nombreux produits manufacturés mais exporte l’essentiel des matières premières brutes. Pour les dirigeants africains, qui souhaitent voir la Russie en partenaire pour la transformation locale des ressources naturelles, le principe d’exportations de matières premières brutes n’apporte presque aucun bénéfice au continent contrairement aux pays importateurs de ces ressources qui les transforment et les revendent à l’Afrique à un prix 7 à 10 fois plus élevé. 

“Nous ne voulons plus exporter de minerai, de terre, de poussières et de roches provenant des minéraux de notre continent, mais nous voulons exporter des produits finis qui ont de la valeur »

Cyril Ramaphosa, Président de la République Afrique du sud

L’Afrique est abondamment dotée de ressources naturelles. Cependant, par manque d’infrastructures industrielles à la pointe, le continent transforme très peu de ses ressources naturelles.  En 2020, l’or était le premier produit exporté en valeur de 16 pays africains, soit environ 30 % des nations africaines. À l’échelle mondiale, il est estimé que l’Afrique représente 40 % des réserves d’or, 30 % des réserves de minerais et 12 % des réserves de pétrole mondiales.

« C’est la forme moderne de lesclavage. Pourquoi cette situation?. L’Afrique est dans une sorte de piège. Nous produisons les matières premières, minéral ou agricole cependant nous produisons très peu de produit à valeur ajoutée »

Yoweri Museveni, Président de la RépubliqueOuganda 

En Afrique, le secteur industriel reste encore globalement embryonnaire pour des observateurs. En 2020, les produits issus de l’industrie étaient le premier poste des exportations de seulement quatre pays africains dont le Maroc qui exporte des voitures. Les Seychelles exportent des bateaux à moteur et Sao Tomé-et-Principe des turbines. Des exportations à diversifier dans le cadre de la coopération russo – africaine. 

« En général, nous saluons vivement les résultats de notre travail conjoint au sommet. Je suis convaincu que les résultats obtenus vont  constituer une bonne base pour approfondir davantage le partenariat russo-africain dans l’intérêt de la prospérité et du bien-être de nos peuples « 

Vladimir Poutine, Président de la Fédération Russie

Selon des experts, l’étape à suivre pour les pays africains est de pouvoir transformer les matières premières en source de croissance et, dans un second temps, se diversifier économiquement pour moins dépendre de ces mêmes ressources.  

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