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Les stratégies de développement des métiers d’arts en Afrique au centre du Forum des métiers du luxe

La développement des métiers d’arts sur le continent au centre du  Forum des métiers du luxe

En Afrique, l’industrie culturelle et créative représente un fort potentiel de développement, de lutte contre la pauvreté et de création de revenus et d’emplois. Selon les estimations, le secteur de l’artisanat représente 90% de la main d’œuvre des entreprises et fournit un taux de croissance de plus de 5% par an en Afrique. La 3ème édition du Forum des métiers du luxe, tenue en décembre 2023 en Côte d’Ivoire, a mis l’accent sur les stratégies de préservation et de développement des métiers d’arts sur le continent. 

L’industrie culturelle et créative représente pour les pays africains un fort potentiel de développement, de lutte contre la pauvreté et de création de revenus et d’emplois. Selon les chiffres officiels, le secteur de l’artisanat fournit 70 % des emplois et concerne 90 % de la main-d’œuvre des entreprises, engendrant un taux de croissance de plus de 5 % par an en Afrique. La troisième édition du Forum des métiers du luxe en Afrique qui s’est tenue en décembre 2023 à Abidjan en Côte d’Ivoire a réuni plusieurs acteurs culturels autour du thème : “les métiers d’art et d’excellence en Afrique, quelles stratégies pour répondre aux enjeux de préservation de développement et de transmission.

Le développement de la culture et donc des métiers d’art qui fait partie intégrante de la culture font partie des choses sur lesquelles une réflexion est menée de la culture, la stratégie c’est ça, c’est de dire comment on identifie par exemple les meilleurs experts qui puissent apporter peut-être des approches novatrices sur ces métiers là et les formuler en propositions et les proposer au chef de l’ Etat à travers les avis qui sont formulés par le CESEC et derrière espérer que les propositions qui ont été faites puissent être mise en œuvre au niveau du gouvernement qui est dans l’opérationnelle plutôt.

AROUNA DAO, Conseiller spécial du Président du CESEC

Afin de faire de la Côte d’Ivoire un hub de l’industrie culturelle et créative à travers l’entreprenariat, les autorités ivoiriennes prévoient la formation de plus de 1 600 jeunes dans les métiers des industries culturelles et créatives qui  rapporte globalement 143 milliards de FCFA au pays d’Afrique de l’Ouest selon les chiffres officiels.

Ces artisans qui sont à la plus petite échelles ont besoin de choses basiques, que tout simplement leur travail soit reconnu, qu’ils soient eux même reconnus comme étant des acteurs de ce secteur de l’émergence du luxe, également qu’on leur donne des moyens tout simplement les moye, la formation, des outils. Aujourd’hui, on parle de fast fashion, comment on pourrait moderniser leur mode de travail tout simplement, on a des artisans qui par exemple ne savent pas lire et qui ne savent pas écrire mais cela n’empêche pas qu’ils aient des idées flamboyantes et pourquoi pas les accompagner dans cette dynamique.

WABOSSO SAMASSI, Manager Greenhouse chez Deloitte

Le talent et la créativité des créateurs africains, qui s’inspirent souvent de savoir-faire et de techniques traditionnels, apportent des avantages économiques concrets aux communautés locales, tout en contribuant activement à redéfinir l’image du continent.

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