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L’IA pourrait sortir des millions d’Africains de la pauvreté d’ici 2030

L’intelligence artificielle propose de réelles solutions pour l’Afrique face aux nombreux défis de développement. Les gouvernements pourraient tirer profit des opportunités de croissance que présente cette nouvelle technologie notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’agriculture et de l’industrie pour garantir le bien-être des populations. Alors que l’intelligence artificielle pourrait sortir des millions d’Africains de la pauvreté d’ici 2030, selon des experts, les États sont invités à investir davantage dans les infrastructures adéquates afin de tirer pleinement les bénéfices de cette nouvelle technologie.

Face aux défis croissants de développement, la science et la technologie proposent de réelles solutions pour l’Afrique. L’éducation, la santé, l’agriculture et l’industrie, considérées comme les piliers du développement du continent, pourraient notamment tirer les bénéfices des opportunités de croissance que présente l’intelligence artificielle, selon des experts. Des scientifiques estiment que l’intelligence artificielle a le potentiel de contribuer jusqu’à 15,7 milliards USD à l’économie mondiale d’ici 2030, dont 1,2 milliard pourraient être générés en Afrique, ce qui représente une augmentation de 5,6% du produit intérieur brut du continent d’ici 2030. 

“C’est un défi technologique, humain, de développement et de progrès de l’humanité qui dépasse certainement ce qu’on a connu pendant la révolution industrielle parce qu’il touche vraiment l’esprit des hommes et des femmes, il touche vraiment l’éducation, tout ce qui est la transmission du savoir et des connaissances à toutes les générations. Nous voulons intégrer ces nouvelles technologies dans nos systèmes de pensée, nos systèmes culturels, nos sociétés et dans tous les systèmes qui vont transformer la vie économique et culturelle de nos générations.”

Firmin Edouard Matoko, Sous-directeur général pour l’Afrique de l’UNESCO

Les multiples effets du changement climatique, la recrudescence des épidémies, les défis démographiques et sécuritaires ont montré la nécessité de l’utilisation de l’intelligence artificielle en Afrique. Cette nouvelle technologie pourrait sortir des millions d’Africains de la pauvreté d’ici 2030, selon des experts. En effet, grâce aux applications de l’intelligence artificielle, les agriculteurs pourraient pratiquer le smart farming, bénéficiant ainsi d’une productivité améliorée et des faibles coûts de production. L’apprentissage devrait également être amélioré au profit notamment des communautés rurales, les populations pourraient bénéficier des services publics améliorés et des systèmes d’alerte précoce pour prévenir des événements climatiques.

L’intelligence artificielle doit être au service de notre développement. Comment peut-on en tirer le meilleur profit? C’est une question profonde. L’intelligence artificielle doit être d’abord au service des peuples d’Afrique. Elle doit essayer de nous permettre de rentrer dans le concert des nations mais avec les valeurs qui nous sont propres.”

Grégoire Ndjaka, Directeur général de l’Union africaine de radiodiffusion

Des soins de santé de qualité ainsi qu’une meilleure sécurisation des données sont d’autres bienfaits de l’intelligence artificielle pour le continent. Des pays africains, à l’instar du Gabon, veulent se servir d’outils de cette nouvelle technologie pour stimuler leurs secteurs touristiques et améliorer la protection de la biodiversité.

“L’intelligence artificielle va au-delà de la révolution d’internet. On parle de souveraineté des États et de sécurité nationale. L’Afrique, pour l’instant, présente une faiblesse au niveau de la gestion souveraine de nos données. Il faut aujourd’hui que face à l’utilisation de la technologie de l’intelligence artificielle, l’Afrique puisse parler d’une même voix, que l’Afrique centrale déjà puisse se réunir pour définir une stratégie sous-régionale sur la gouvernance de l’intelligence artificielle de manière éthique en s’appuyant sur la recommandation de l’UNESCO. Nous avons besoin de construire une stratégie sous-régionale d’abord et aller vers une stratégie régionale africaine pour que nous puissions défendre les intérêts de nos populations.”

Laurence NDONG, Ministre des Nouvelles technologies et de la Communication

Cependant, pour tirer pleinement parti de l’intelligence artificielle en vue d’une croissance durable, des infrastructures adéquates sont nécessaires, selon des experts.

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