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L’intégration régionale pourrait contribuer à sortir 30 millions d’africains de la pauvreté

Réaliser les ambitions africaines d’atteinte de l’émergence grâce à l’intégration régionale, c’est l’un des défis de la Banque africaine de développement (BAD). En plus de favoriser la concrétisation du plus grand marché intégré africain, la ZLECAF, elle a le potentiel d’accroître la résilience face aux chocs mondiaux ou encore de faire régresser la courbes réduire les conflits inter Etats. C’est l’un des axes stratégiques de la BAD dans la perspective de développement de l’Afrique.

L’intégration est indispensable si l’Afrique veut réaliser pleinement son potentiel de croissance, et amorcer son émergence. Une idée défendue et érigée en objectif prioritaire par la Banque africaine de développement (BAD). l’intégration de l’Afrique a le potentiel d’accroître la résilience face aux chocs mondiaux, de favoriser le commerce de biens plus diversifiés et de réduire les conflits. Une meilleure intégration régionale revêt une importance capitale pour la réussite de la ZLECAf, un marché de 1,4 milliard de consommateurs qui devrait stimuler le commerce intra-africain de 52,3 % d’ici 2025, et augmenter les revenus de l’Afrique jusqu’à 450 milliards de dollars à l’horizon 2035 autant que sortir 30 millions d’Africains de l’extrême pauvreté.

“Grâce à l’entrée en vigueur de la ZLECAF, l’Afrique va devenir la plus grande zone de libre échange au monde avec un PIB combiné de plus de 300 milliards de dollars. L’élimination des barrières tarifaires à elle seule va faire progresser le commerce d’environ 53% et grâce à la suppression des barrières non tarifaires, le commerce pourrait facilement doubler.”

Akinwumi ADESINA, – President of the African Development BankNigeria

L’intégration Régionale est un vecteur d’intensification des relations économiques qui devrait permettre l’élargissement des marchés et des échanges, améliorer la coopération, atténuer les risques et promouvoir la coopération socioculturelle et la stabilité régionale. Le projet de fusion des communautés régionales d’Afrique centrale dont la CEMAC, la CEEAC, et le CEPGL se veut un exemple des efforts en faveur de la promotion de l’intégration sur le continent. Il devrait outre faire de la nouvelle communauté issue de cette fusion, l’une des mieux intégrée du continent mais surtout la faire peser environ 15% des 1,4 milliard de consommateurs de la ZLECAF.

“La mise en place d’une seule communauté économique et régionale mieux structurée et efficiente en Afrique centrale, cap fixé par les chefs d’Etat, outre qu’elle permettra de rationaliser la contribution financière des Etats au budget de la communauté, de promouvoir des projets intégrateurs, d’améliorer les échanges en Afrique centrale, elle permettra de se départir du cliché pas toujours très reluisant de la région la moins intégrée du continent à celle la mieux intégrée, qui pourra alors servir de modèle aux autres communautés économiques régionales.”

Pierre Moukoko Mbonjo, Chef de l’unité des Réformes institutionnelles de l’UA

Soucieuse de l’accélération de l’intégration africaine, Akinwumi Adesina a préconisé, des Assemblées annuelles du Groupe de la BAD tenues du 27 au 31 mai 2024 à Nairobi au Kenya, dix idées pour renforcer l’intégration régionale qui se résument en: développement énergétique, la promotion de la jeunesse, le développement du secteur infrastructurel et manufacturier, mais surtout la sécurité. Toute chose qui permettrait de libérer les chaînes de valeur de l’Afrique.

“L’absence de sécurité augmente le niveau de risque perçu chez les investisseurs. Nous discutons avec l’Union africaine de la mise en place d’une facilité pour soutenir les communautés économiques régionales et l’architecture de sécurité africaine”

Akinwumi ADESINA, President of the African Development BankNigeria

Une étude récente sur les gains d’un éventuel renforcement de l’intégration entre certains pays de certains ensembles africains les évalue à près de 2%. Hélas le nationalisme et la fragilité de certains Etats trop jeunes, sont des facteurs limitant à la concrétisation de la volonté des politiques africaines envers l’intégration régionale manifestée dans les discours sur plus d’un demi siècle.

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