La violence faite aux femmes et aux filles en Afrique reste la forme la plus répandue de violation des droits de l’homme . Pour lutter contre cette pratique, l’Union africaine a mis en place un certain nombre de stratégies qui incluent la participation des hommes. Parmi ceux- ci, l’initiative Positive Masculinity Initiative de l’Union africaine vise à inciter les hommes et les garçons à soutenir le mouvement en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.
La société africaine est de plus en plus consciente du rôle que peuvent jouer les hommes pour mettre fin aux violence faites aux femmes. Cette situation à conduit à la mise en œuvre de plusieurs initiatives plaçant l’homme au centre de la lutte contre les violences faîtes aux femmes. C’est le cas de la Conférence des hommes sur la masculinité positive de l’Union Africaine qui ambitionne de faire participer davantage d’hommes et de garçons aux efforts visant à éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles et à mettre fin aux inégalités entre les sexes.
Les règles les plus élémentaires d’humanité et de solidarité semblent avoir été jetées par la fenêtre et l’inégalité et l’injustice s’accroissent. Un appel au changement exige un multilatéralisme de retour qui résonne et auquel les pays aspirent. Ils doivent respecter les locataires, car ce sont les liens qui unissent les communautés. C’est ainsi que nous pourrons garantir une avancée pour les personnes et la planète.
Ellen Johnson Sirleaf, Ancienne présidente de la République du Libéria
Lors de la troisième conférence des hommes de l’Union africaine à Johannesburg, le président Ramaphosa a révélé que les hommes sont les principaux responsables de la violence à l’égard des femmes et des filles. Selon le chef de l’Etat sud-africain, les violences basées sur le genre constituent un frein à l’atteinte des objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, pour bâtir une Afrique unie et prospère.
Les hommes et les garçons doivent être à l’avant-garde du changement qui doit s’opérer. Nous sommes également ici parce que nous savons qu’il existe une alternative à une société, un continent et un monde où les femmes sont opprimées, discriminées et leurs droits supprimés. Il existe une alternative, et cette conférence en a présenté un certain nombre.
Cyril Ramaphosa, Président de la République – Afrique du Sud
Selon les Nations unies, le taux de violence de genre en Afrique subsaharienne est supérieur à la moyenne mondiale. Environ 44 % des femmes africaines, soit plus de 2 femmes sur 5, ont été victimes de violences basées sur le genre, alors que le chiffre global est d’environ 30 %. Cette organisation souligne que l’implication des hommes dans la lutte contre la violence fondée sur le genre peut et doit être exploitée comme une force puissante au service du développement humain.
Si nous nous concentrons sur la prévention de toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles. Nous ne pouvons pas créer une société exempte de violence à l’égard des femmes et des filles sans interroger de manière critique ce que l’on pourrait appeler les présupposés sur le patriarcat, le machisme et le sexisme.
Cyril Ramaphosa, Président de la République – Afrique du Sud
À l’échelle mondiale, des campagnes telles que HeForShe et d’autres initiatives locales dans toute l’Afrique ont exploré des solutions innovantes pour inciter les hommes et les garçons de tous horizons à devenir des alliés de l’égalité des sexes et à mettre fin à toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles.
